Marquinhos, le gros coup de gueule de Luis Enrique

Le PSG est tombé sur plus fort que lui, mardi. Vainqueur de ses
trois premiers matches dans la phase de Ligue, le club de la
capitale n’a pas tenu le choc, mardi, contre le Bayern, lui aussi
auteur d’un sans faute et même désormais vainqueur de ses 16
matches disputés depuis le début de saison. Une performance
historique.

Interrogé en conférence de presse, Luis Enrique a reconnu sans
mal la supériorité des Bavarois. « En première période, à
onze contre onze, ils ont été supérieurs, ils ont eu plus
d’occasions », a ainsi confié l’entraîneur espagnol.
Celui-ci regrettait néanmoins les largesses de sa défense.

« On a fait de beaux cadeaux, et quand tu fais des
cadeaux à ce type de joueurs, c’est normal de perdre la première
mi-temps », a-t-il ajouté. Difficile de ne pas y voir une
référence à l’énorme boulette de Marquinhos sur le deuxième but
bavarois.

Marquinhos plaide coupable

Sur un ballon anodin, le défenseur brésilien a manqué
d’application, se faisant surprendre par Luis Diaz qui n’en
demandait pas temps pour fusiller Lucas Chevalier et ainsi inscrire
son deuxième but de la soirée.

Mais plus que cette erreur, c’est la performance globale du
Brésilien qui inquiétait. S’il a pour lui le manque de rythme, avec
seulement 113 minutes jouées depuis sa blessure à la cuisse qui lui
a valu trois semaines d’absences, le capitaine parisien a été mis
au supplice par les attaquants bavarois, peinant à se situer face
aux décrochages d’Harry Kane ou à l’activité de Serge Gnabry.

« On a fait face à une équipe bien en place et très
bien physiquement. Ils étaient mieux que nous en première mi-temps,
ils ont été meilleurs dans l’impact physique et la récupération
haute. On n’arrivait pas à mettre jeu en place. Beaucoup de
joueurs (du PSG) ne sont pas en forme, à 100 %. J’en
fais partie», a-t-il reconnu à l’issue de la rencontre,
ajoutant : « Il y a des choses à garder de ce match.
L’équipe a toujours l’ambition de vouloir battre ses adversaires.
Mais ils ont été supérieurs, même si le rouge a donné un autre
contexte en seconde mi-temps, où on a été
supérieurs.»