Marion Rousse, grosse inquiétude sur le Tour !

Directrice du Tour de France
femmes, Marion Rousse est passée par toutes les émotions depuis le
départ de Vannes, samedi. Mais lundi, la chute de Demi Vollering
lui a donné des sueurs froides.
Marion Rousse n’a pas été dépaysé en débarquant en Bretagne,
samedi, pour donner le départ du Tour de France femmes. La veille,
elle était encore à La Plagne pour commenter la 19e
étape du Tour masculin et l’engouement pour la Grande Boucle
féminine n’avait pas grand-chose à lui envier.
« C’est impressionnant ce qu’on a vécu. Les gens ont
vraiment joué le jeu. C’était la folie. On n’avait pas l’impression
qu’il y ait une différence entre les hommes et les femmes. Le
public breton nous a accueillis et nous a montré la plus belle
facette de la Bretagne », a d’ailleurs salué Marion
Rousse dans les colonnes de Ouest France alors que le Tour quitte
le grand Ouest.
« C’est impressionnant ce qu’on a vécu. Les gens ont
vraiment joué le jeu. C’était la folie. On n’avait pas l’impression
qu’il y ait une différence entre les hommes et les femmes,
a-t-elle poursuivi. Le public breton nous a accueillis et nous
a montré la plus belle facette de la Bretagne. »
Marion rousse a craint le pire
Pour autant, Marion Rousse a reçu son lot de mauvaises nouvelles
ces dernières heures. Plusieurs cadors ont en effet été contraintes
à l’abandon, parmi lesquelles Elisa Longo Borghini, double
vainqueur du Giro, et l’ancienne championne de France en a été
quitte pour une énorme frayeur, lundi, à l’arrivée de la troisième
étape. Conséquence de la chute de Demi Völlering, présentée comme
la grandissime favorite.
« Il y a eu beaucoup de surprises au cours de ces
premiers jours, effectivement. Lotte Kopecky semble avoir de
nouveau mal au dos, on a eu l’abandon de Charlotte Kool, d’Elisa
Longo Borghini ou encore de Marlen Reusser. On a été surpris Ã
plusieurs reprises, a-t-elle confié. Certaines se sont
fait surprendre par une chute ce lundi. Heureusement, la zone
sprint était à cinq kilomètres donc ça n’a pas eu de répercussions
au général. »
« Mais il faudra suivre les blessures. Demi Vollering a
mis du temps à se relever, a-t-elle souligné alors que la
Néerlandaise doit suivre le protocole commotion avant de savoir si
elle pourra prendre le départ de la quatrième étape. Sur la
ligne elle a salué tout le monde. J’espère pour elle que tout va
bien. On savait que ces trois premiers jours seraient piégeux et ça
n’a pas manqué. »
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