Marion Rousse au bord de la rupture ?
Marion Rousse confie la pression
intense et la fatigue extrême liées à ses doubles casquettes, un
rythme qui la pousse parfois au bord de la rupture.
Marion Rousse, désormais directrice du Tour de France femmes
depuis l’édition 2022, jongle avec plusieurs casquettes. En plus de
piloter la grande boucle féminine, elle commente les courses
masculines sur France Télévisions. À quelques semaines du départ
prévu le 26 juillet à Vannes, la compagne de Julian Alaphilippe
doit enchaîner sans relâche.
Invitée de l’émission La Tête Dans le Guidon, elle
s’est livrée avec franchise sur cette charge de travail intense.
« C’est un enchaînement de l’enfer ? En fait, tu tiens sur de
la fatigue, tu tiens sur de l’énergie, de l’excitation »,
confie-t-elle. Pour Marion Rousse,
la pression est bien plus lourde en tant que
directrice de course : « Ça implique tellement de choses, tu as
la responsabilité de l’épreuve et tu as tellement peur qu’il y a
quelque chose qui se passe que je suis assez concentrée
pendant toute l’étape. »
« Ce n’est pas un boulot, c’est une mission »
Elle considère ce rôle comme une véritable mission. Dans les
colonnes de La Croix, elle soulignait déjà l’importance de
cette responsabilité : « Le plus stressant reste mon rôle de
directrice du Tour de France femmes. Je veux évidemment que
l’événement se déroule bien, et j’ai plus de responsabilité sur les
épaules, même si j’ai aussi envie d’être au top pour commenter
devant des millions de téléspectateurs. »
Marion Rousse insiste aussi sur l’engagement permanent que
requiert cette fonction : « Quand on est directrice du Tour, on
l’est tout au long de l’année. Durant la période où je suis
consultante, lorsque je quitte le plateau de France Télévisions,
j’ai bien souvent la visite d’un élu qui vient postuler pour une
future étape du Tour de France femmes. En tant que directrice,
j’incarne le Tour, je dois être disponible pour en parler.
»
Pour elle, « diriger la plus belle course du monde, ce n’est
pas un boulot, c’est une mission ». Un engagement total,
mêlant fatigue et passion, qui illustre parfaitement la double vie
intense de l’ancienne championne de France sur route.
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