Marie-José Pérec avec Teddy Riner, c’est confirmé !
L’ancienne reine du tour de piste
a évoqué le lien fort qui l’unit au poids lourd tricolore depuis
qu’ils ont allumé la vasque olympique lors de la cérémonie
d’ouverture des Jeux de Paris.
Marie-José Pérec a vu son rêve se réaliser, le 26 juillet 2024.
La triple championne olympique n’a en effet jamais caché à
l’approche des Jeux de Paris vouloir allumer la vasque olympique
lors de la cérémonie d’ouverture. Un insigne honneur finalement
partagé avec Teddy Riner.
« J’en ai rêvé. Et pas secrètement. J’en ai rêvé très fort !
Et l’allumer avec Teddy Riner, c’était fou », a confié à ce
sujet l’ancienne championne du monde du 400m dans une interview
accordée au Parisien à l’occasion de la sortie de son
livre Ma vie olympique. Une femme, un homme, deux
Guadeloupéens, deux Noirs. On l’a vécu comme ça tous les deux,
ensemble. »
Et depuis ce jour, les deux héros guadeloupéens n’ont pas manqué
de garder le contact. « On se téléphone régulièrement. On
se voit, on dîne… », a expliqué Marie-Jo Pérec,
ajoutant : « Être guadeloupéenne et allumer la
flamme des Jeux de Paris , c’est s’inscrire dans une histoire
singulière, dans les pas de ceux qui nous ont
précédés. »
L’hommage de Marie-José Pérec à Tony Estanguet
Marie-José Pérec n’a d’ailleurs pas manqué de rendre hommage à
Tony Estanguet pour son choix. « C’est juste hallucinant
que tu y penses, a-t-elle soufflé. Avec tout ce qu’il
s’était passé avant, les élections, la montée du RN, Tony a eu du
cran de nous choisir. Pour beaucoup de monde, pour tout ce qu’on
est, ce qu’on représente, ce n’est pas un choix
évident. »
« Tony, je le connais depuis toujours, a-t-elle
raconté au sujet de l’ancien kayakiste. En 1996, j’ai même fait
les Jeux à Atlanta avec Patrice, son grand frère. On fait partie du
même club, celui des triples champions olympiques. Nous ne sommes
pas nombreux. Il a tellement évolué, grandi… En étant toujours
fidèle à lui-même, en suivant son propre chemin. C’est fort. Il
faut du courage. Comme il lui a fallu du courage pour me
choisir. »
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