Manon Fiorot, à un combat d’entrer dans l’histoire du MMA français

Après Ciryl Gane qui a échoué deux fois à s’emparer de la ceinture incontestée chez les poids lourds de l’UFC, l’organisation la plus prestigieuse dans l’univers des arts martiaux mixtes, c’est au tour de Manon Fiorot de tenter sa chance. Invaincue depuis son arrivée à l’UFC, la combattante de 35 ans va devoir se retrousser les manches, dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 mai, du côté de Montréal au Canada, pour battre une légende dans la catégorie des moins de 57 kilos, la Kirghize Valentina Shevchenko. Alors que tous les regards seront posés sur sa prestation, la Niçoise n’a jamais semblé aussi sereine et sûre de ses forces.

Habituellement dans le sud de la France, son lieu de résidence et d’entraînement au sein de la Boxing Squad, Manon Fiorot est de passage à Paris avant son grand départ vers Montréal. C’est au bord d’une terrasse d’un hôtel chic du sud de Paris que la combattante et toute son équipe se sont réunies pour échanger avec différents médias. Comme à son habitude, la Niçoise, veste noire en cuir flambant neuve, n’est pas la plus expensive. En effet, Manon Fiorot n’est pas connue pour trop en faire en dehors de la cage. Mais ne croyez pas qu’elle ne sait pas se mettre en valeur, au contraire. À l’évocation de son combat face à Valentina Shevchenko, la combattante de 35 ans met les choses au clair : « C’est la première fois que la championne ne part pas favorite d’un de ses combats. Je pense avoir affronté de meilleures adversaires que les siennes, je suis confiante. J’ai roulé sur toute la catégorie, il ne me manque que la ceinture », explique-t-elle sans sourciller.

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