Manaudou, c’est fini
Florent Manaudou en a fini avec
les Jeux Olympiques. A peine l’intéressé envisage-t-il de nager une
année de plus.
A Paris cet
été, et pour la quatrième olympiade consécutive,
Florent Manaudou a su s’offrir un podium individuel sur 50m nage
libre. Le bronze, en l’occurrence, 12 ans après son sacre suprême
londonien sur la distance. Au sortir de cette nouvelle expérience
olympique exceptionnelle, l’intéressé se voyait bien rempiler en
2028 à Los Angeles. Mais…
Depuis, le temps a fait son office et le petit frère de Laure
Manaudou, qui a goûté à la gloire télévisuelle entre-temps via le
programme de TF1 « Danse avec les Stars », n’a plus
aucune certitude quant à son avenir de nageur. Surtout pas à longs
termes. « Ce n’est pas que je n’ai pas envie de donner
l’info, c’est que je ne sais pas encore si je vais refaire une
dernière saison », souffle-t-il.
Présent ce jour au Centre aquatique olympique de Paris, héritage
des JO 2024, afin de promouvoir le sport qui a fait sa renommée,
Florent Manaudou n’a pas cherché à dissimuler une certaine
lassitude. « Ce qui est sûr, c’est que si les Championnats
d’Europe n’étaient pas à Paris, je ne replongerais pas. Mais
pourquoi pas, c’est un bel écrin. On verra dans les mois qui
arrivent », enchaîne le colosse ainsi relayé par RMC.
Manaudou: « C’est comme tout métier… »
Du 1er au 16 août 2026 auront lieu à Paris en effet
les fameux Europe. Un ultime objectif potentiel de carrière.
« Aujourd’hui je vis au jour le jour », admet
volontiers celui qui sera « aux Championnats de France la
semaine prochaine pour aller voir mes anciens collègues ou mes
futurs collègues… » Sans réelles ambitions personnelles
dorénavant.
« Je n’aime pas nager neuf fois par semaine deux
heures, souligne Florent Manaudou. Quand j’étais petit je
m’entraînais moins, par contre j’allais à la piscine avec mon papa
le dimanche en supplément, donc j’aime bien être dans l’eau, mais
je n’aime pas forcément faire de la compétition à haut niveau. Pas
pendant 30 ans. C’est comme tout métier. Quand on se lève tous les
matins pour faire la même chose, au bout d’un moment il y a une
certaine lassitude qui se met en place. »
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