Mais où est passé Antetokounmpo ?

Qui dit Grèce en basket, dit forcément Giannis Antetokounmpo.
L’ailier-fort es Milwaukee Bucks fait la pluie et le beau temps de
sa sélection, qui peut difficilement envisager de viser les sommets
quand sa superstar n’est pas là. Le si bien surnommé « Greek
Freak » fait partie des joueurs retenus par le sélectionneur
de son pays pour l’Euro, programmé à partir du 27 août prochain.
Sauf qu’il y a un gros problème pour le moment côté grec, c’est
qu’Antetokounmpo brille uniquement depuis le début de la
préparation pour ce rendez-vous que les Grecs n’ont plus gagné
depuis 2005 – ils n’ont de surcroît plus terminé sur le podium
depuis 2009 – par son… absence.

Aucun entraînement – en tout cas avec ses coéquipiers, partis à
Chypre sans lui – pas un seul match de préparation de joué alors
que la Grèce en est déjà à trois… l’intérieur vedette de l’équipe
est là sans être là pour le moment. A en croire la presse grecque,
qui se devait de réagir pour ne pas inquiéter encore davantage les
supporters des cinquièmes de la dernière édition (en 2022), une
sombre histoire de contrat d’assurance expliquerait pourquoi le
champion de NBA en 2021 (son unique titre) apparaît pour le moment
aux abonnés absents.

Le dossier encore plus
complexe avec Antetokounmpo sur le départ ?

« La présence de Giannis ne tient qu’à un paiement »,
assure le média local SDNA, qui en dit davantage sur le
« paiement » en question. « C’est un paiement qui
garantirait une couverture d’assurance en cas d’accident ou de coup
dur. » Précisément le type d’assurances exigées par la NBA
(auprès des fédérations pour accepter de libérer leurs joueurs) qui
a longtemps empêché de nombreux internationaux, en particulier
français, de défendre les couleurs de leur pays dans les grands
rendez-vous.

Si le joueur serait au bord de la crise de nerfs face à cette
situation, le double MVP de NBA pourrait bien être privé du
prochain match de préparation de la Grèce, le 14 à Salonique contre
le Monténégro, si aucune solution n’est trouvée. D’autant que le
possible transfert du rouleau compresseur des Bucks pourrait
compliquer encore davantage le dossier. Pour l’instant, un forfait
du « Greek Freak » pour l’Euro semble très loin, mais il
n’est pas impossible pour autant de devoir l’imaginer si la
situation ne s’arrange pas.