Mahut et Bonzi, ça continue

Forfait pour le Rolex Paris Masters, qui débute ce lundi à Paris
La Défense Arena, Benjamin Bonzi peut néanmoins avoir le sourire.
Nicolas Mahut va en effet rester l’entraîneur du Gardois de 29 ans,
dont la blessure à la cuisse gauche contractée à Bruxelles laisse
également planer le doute sur sa participation à la phase finale de
Coupe Davis à Bologne le mois prochain.

En marge de ce tournoi qui le verra tourner le dos à vingt-cinq
ans de carrière à l’issue d’un ultime chapitre en double, non pas
aux côtés de Novak Djokovic (lui aussi contraint de renoncer) comme
cela était initialement prévu, mais du Bulgare Grigor Dimitrov –
les deux hommes entreront en lice contre Hugo Nys et Edouard
Roger-Vasselin – l’Angevin a annoncé qu’il allait rester
l’entraîneur du 57e mondial.

« Au départ, avec Ben, c’était un simple coup de main après
qu’il avait arrêté avec Lionel Zimbler, son entraîneur historique.
Je n’étais disponible que pour un coup de main, mais je me suis
pris au jeu. Au final, je vais l’accompagner », déclare dans
L’Equipe l’ancien numéro 1 mondial en double, qui entend
tout mettre en forme pour permettre à son protégé, dont il va
dorénavant s’occuper à temps plein, de passer un cap supplémentaire
et de remonter dans le classement.

Mahut : « Pour faire
évoluer un joueur, il faut être présent »

« Si je le fais, c’est que j’ai envie de le faire bien.
J’estime que pour accompagner un joueur, pour le faire évoluer, il
faut être présent. Je ne crois pas que ce soit possible en étant
avec le joueur seulement dix semaines dans l’année, donc je vais
repartir sur le circuit sur une bonne vingtaine de
semaines. »

Cette semaine, le toujours consultant d’Eurosport
n’aura paradoxalement pas à se soucier du tournoi de celui qu’il
avait pris en main lors de la tournée américaine, avec notamment
très vite ce huitième de finale en Masters 1000, à Cincinnati, puis
un 3e tour à l’US Open, où Bonzi s’était offert sa deuxième
victoire en près de deux mois contre Daniil Medvedev. Avec le
bonheur d’avoir pu trouver un partenaire de dernière minute après
que le « Djoker » lui a fait faux bond.
« L’entraîneur de Grigor trouvait que c’était un peu tôt, mais
finalement il a accepté. »