Lucas Chevalier, un enterrement qui ne passe pas
“Mis six pieds sous terre” après
certaines erreurs coupables, Lucas Chevalier a reconnu que la
situation n’était pas facile à vivre.
Lucas Chevalier a changé de monde cet été en quittant Lille pour
rejoindre le PSG. Et la découverte de ce nouvel univers n’est pas
simple pour le jeune portier. Si l’aventure avait bien commencé en
Supercoupe d’Europe, ses arrêts lors de la séance de tirs au but
faisant oublier sa faute de main sur le deuxième but des Spurs, la
suite a été plus compliquée.
Au-delà de quelques hésitations, le natif de Calais a commis
certaines erreurs coupables, au premier rang desquelles sa sortie
ratée lors du choc face à l’OM ou sa boulette commise face à
Strasbourg. Des erreurs qui ont coûté cher au club de la capitale
et qui lui ont valu de sévères critiques.
Alors que le PSG s’apprête à affronter le Bayern Munich, mardi,
en Ligue des champions, le jeune portier parisien est revenu sur
ces premiers mois difficiles. « Ce n’est pas le même
métier qu’à Lille en tant que gardien », a-t-il souligné
dans une interview accordée au Figaro.
Lucas Chevalier confiant pour la suite
« Tout est scruté, tu n’as pas le droit à l’erreur, il
faut être bon tout de suite. Honnêtement, on va chercher des
petites choses…, a-t-il expliqué. Le bon, c’est normal. Le
moins bon, ce n’est pas normal. Mais finalement, c’est bien d’avoir
ça d’entrée de jeu. Je pense que quand on est très bon ici, on est
vraiment mis sur un piédestal, plus qu’à Lille. Mais, si on est
moins bon, on est mis six pieds sous terre. »
Mais à l’en croire, cette première phase est désormais digérée
et le meilleur est à venir. « Je me sens de mieux en
mieux, a-t-il déclaré. Mon arrivée s’est vraiment
accélérée dans les derniers jours, et on a tout suite préparé la
Supercoupe d’Europe contre Tottenham. Donc, les premiers mois, en
tout cas le premier mois et demi, il y avait un peu d’inconfort. Je
logeais encore à l’hôtel. Et puis je suis quelqu’un d’assez
routinier, assez carré, et là, c’était un peu le
freestyle. »
« Au tout début, ce n’était pas facile sur un plan
général. Mais là, je commence à prendre mes habitudes que ce soit
au club, comment je m’entraîne ou en dehors », a-t-il
poursuivi, bien décidé à répondre aux attentes placées en lui.


                                                                                                                                                                                                            
            
            
            
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