Lucas Chevalier, grosse sanction confirmée !

Lucas Chevalier avait le masque, mercredi, sur la pelouse du
stade Ahmad-ben-Ali. S’il s’est finalement mêlé aux célébrations
qui ont suivi la victoire aux tirs au but face à Flamengo,
esquissant même quelques timides sourires, le gardien parisien a eu
bien du mal à savourer ce nouveau titre remporté par le PSG.
Conséquence de sa mise au banc par Luis Enrique.

Car à en croire ses proches, si l’ancien Lillois se ressent
toujours d’une petite gêne à la cheville, scorie du violent tacle
qu’il a subi de la part de Lamine Camara lors du choc face à
Monaco, elle ne peut suffire à expliquer la décision de
l’entraîneur parisien de le cantonner à un rôle de remplaçant comme
ce fut déjà le cas, quatre jours plus tôt, face à Metz.

Cette fois, le doute n’est plus permis: Lucas Chevalier a perdu
sa place de numéro 1. La faute à des prestations le plus souvent
quelconques depuis son arrivée au PSG cet été et au bel intérim
réussi par Matvey Safonov, déjà à son avantage contre Rennes et
l’Athletic Bilbao et auteur d’un véritable récital, mercredi,
contre Flamengo.

« Un mal pour un bien »

La décision de Luis Enrique ne l’a d’ailleurs pas étonné.
« Il y a de la déception, forcément, mais c’est un choix
du coach qui n’est pas illogique au vu de ce que Safonov avait
montré lors des matches d’avant, a confié à L’Equipe son entourage.
A la fin, le scénario lui a donné raison, il faut l’accepter. Le
plus important, c’est que le club gagne. C’est ce qui prime, on l’a
bien compris. »

Pour autant, le natif de Calais n’entend pas baisser les bras.
« Il a déjà connu ce genre de situation, où il se dit
qu’il va jouer et que ce n’est pas le cas. La vie n’est pas
toujours linéaire. Il faut vivre au jour le jour, rester
tranquille. On a signé pour cinq ans, ça peut aussi être un mal
pour un bien », a poursuivi un proche, ajoutant :
« ça va lui servir et le faire grandir. Au moins, il n’est
plus dans les radars, il va pouvoir se regénérer
mentalement.»