Lucas Chevalier, ça ne sent pas bon

La position de Lucas Chevalier au
PSG ne cesse de se fragiliser. L’ancien Lillois ayant clairement
perdu son statut de numéro un.
Pressenti pour reprendre sa place de titulaire dans le but
parisien après avoir manqué un match de championnat à Rennes et une
affiche de Ligue des champions contre l’Athletic Bilbao, Lucas
Chevalier, remis de la grosse semelle infligée par le Monégasque
Lamine Camara le 29 novembre dernier, a finalement pris place sur
le banc samedi soir.
Sur la pelouse du FC Metz, c’est donc Matveï Safonov qui a
débuté dans les rangs du PSG en cette 16e levée de
Ligue 1 – et ce pour un troisième match de rang dans
les gants du numéro un. Un choix de Luis Enrique qui pourrait
répondre à une certaine logique si l’on considère le manque de
rythme du portier de l’équipe de France, qui ne s’était guère
entraîné que deux fois depuis son retour de l’infirmerie.
Pour autant, la donne a bel et bien changé au sein du club de la
capitale. Le dernier rempart russe étant ouvertement en concurrence
désormais avec l’ancien Dogue lillois – comme il l’avait été un
temps l’an passé avec un Gianluigi Donnarumma en mal de confiance
au cœur de l’hiver, avant une fin de saison monumentale de la part
de l’Italien.
« Pas de hiérarchie » pour les gardiens au PSG
S’il le coach du PSG a longtemps estimé que Lucas Chevalier
avait besoin de sérénité et de constance pour s’installer en toute
efficacité dans la cage parisienne, le stratège espagnol aurait
revu son jugement, décidé dorénavant à challenger un international
tricolore dont les performances jusqu’alors demeurent soumises à
interrogations. Matveï Safonov ne se faisant pas prier du reste
pour prendre sa chance.
Selon une source interne au club citée ce dimanche par L’Equipe,
il n’y aurait « pas de hiérarchie » aujourd’hui quant
au rôle de gardien de but ; la concurrence au PSG étant
effective « à tous les postes ». Y compris chez les
portiers où « le meilleur jouera à chaque match ». Pour
mieux valider cette nouvelle posture, la troisième option des
rouges et bleus, Renato Marin, 19 ans, est pressentie pour œuvrer
lors du 32e de finale de Coupe de France contre Fontenay
(N3), samedi prochain à la Beaujoire.


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