Lourdes accusations contre des journalistes de L’Equipe

La réponse est pour le moins cinglante. Vendredi matin,
L’Equipe a publié un article laissant entendre que
l’actuel président du Paris FC, Pierre Ferracci, n’aurait guère
goûté aux derniers changements au sein de l’organigramme. Antoine
Arnault, propriétaire du club parisien, a notamment placé des
dirigeants issus de LVMH et nommé Marco Neppe, ex-directeur sportif
du Bayern, à la place de François Ferracci, le fils du
président.

Les deux journalistes qui ont signé cet article, Arnaud Hermant
et Laurent Grandcolas, ont également prêté à Pierre Ferracci des
ambitions dans les instances du football français. Selon leurs
informations, l’homme d’affaires de 73 ans briguerait un poste au
sein de la future gouvernance.

Interrogé par Ligue 1+  à la mi-temps de
PFC-Lorient (2-0) sur le sujet,
Pierre Ferracci a démenti fermement ces informations et tenu à
mettre les choses au points. « Il faut éviter, comme L’Équipe,
de raconter n’importe quoi, a-t-il lancé, très agacé. Ça
se passe très bien. Il y a beaucoup de changements. Mais je suis là
pour assurer la transition pendant encore quelques
mois. »

Ferracci: « Il y a du journalisme qui me parait de meilleure
qualité que d’autres »

« Il faut éviter de me prêter des objectifs
ailleurs, a poursuivi le dirigeant parisien. Je ne suis ni
candidat à la présidence de la FFF, ni à la présidence du
directoire de la Ligue quand la réforme arrivera. (…) Tout va bien,
la transition se passe bien. Il y a du mouvement et c’est bien
quand il y a un projet aussi superbe pour le Paris FC et, si je
peux me permettre, pour le football français aussi. »

Relancé sur ses prétendues ambitions envies de jouer un rôle
dans la nouvelle gouvernance du foot français, Pierre Ferracci est
resté évasif. « Je n’en sais rien, on verra, a-t-il
rétorqué. Il faut déjà que le projet de réforme passe. Il faut
que la fédération et la Ligue se mettent d’accord, ce n’est pas
encore le cas. Comme mes collègues, je suis pour un rapprochement
entre les deux. À partir de là, s’il y a des responsabilités, on
verra. Mais ce n’est pas le sujet du moment. Il y a du journalisme
qui me parait de meilleure qualité que d’autres. Je réponds
toujours avec bienveillance à vos collègues. Encore faut-il qu’ils
m’interrogent quand ils ont des sornettes ou des élucubrations
comme ça à produire. »

Ce samedi matin, L’Equipe a tenu répondre aux
accusations de Pierre Ferracci, affirmant maintenir les
informations révélées par leurs journalistes. Le quotidien sportif
assure par ailleurs avoir tenté de contacter le président du PFC à
plusieurs reprises, en vain, avant la parution de cet article.