10 November 2025 04:54

Louis Bielle-Biarrey, catastrophe confirmée

Ancien joueur du XV de France, le
Sud-Africain Paul Willemse considère que le carton jaune reçu par
Louis Bielle-Biarrey alors que les Bleus évoluaient en supériorité
numérique a été l’un des tournants du match.

Le XV de France a perdu gros, samedi, sur la pelouse du Stade de
France. Alors qu’ils espéraient prendre leur revanche, les Bleus
ont en effet été corrigés par les Springboks (17-32). Après avoir
tenu le choc jusqu’à l’heure de jeu, faisant même l’essentiel de la
course en tête, les hommes de Fabien Galthié, qui évoluaient en
supériorité numérique depuis la 39e minute, ont coulé en
fin de match, encaissant trois essais en moins de quinze
minutes.

Et pour le Sud-Africain Paul Willemse, 32 sélections avec le XV
de France, les remplacements effectués par Fabien Galthié ne
suffisent pas à expliquer l’effondrement des Bleus. D’après
l’ancien Montpelliérain, le carton jaune reçu par Louis
Bielle-Biarrey peu après l’heure de jeu a également pesé très lourd
dans les débats.

« Le carton jaune de Louis Bielle-Biarrey nous fait du
mal »
, a-t-il ainsi confié dans les colonnes du Midi
Olympique, ajoutant au sujet du coaching : « Même si
au début, on a eu le sentiment peut-être qu’il faisait du bien, au
final, il n’a pas vraiment pesé sur le match on n’a pas bien
démarré la deuxième mi-temps. »

Un problème d’agressivité

Paul Willemse a également pointé du doigt la performance du cinq
de devant. « On a été en difficulté par rapport aux bases.
En touche, ce n’était pas très efficace. Aujourd’hui, les ballons
portés, c’était un peu compliqué. Certains joueurs étaient
inexpérimentés en première ligne, ils vont beaucoup apprendre de ce
match »,
a-t-il analysé, se voulant néanmoins optimiste pour
la suite.

« Je suis persuadé qu’on est capables d’être plus
performants sur les ballons portés et sur le jeu dans les airs.
Notre jeu déstructuré reste un de nos points forts même, si face
aux équipes du Sud, il faut mieux s’organiser »,
a-t-il
expliqué, constatant néanmoins que les Bleus manquaient
d’agressivité : « Spécialement dans les rucks. Les
springboks contestent chaque ballon au sol, ils ralentissent nos
sorties de balle et nous ne réussissons pas à mettre de la vitesse
dans notre jeu. Eux, sur chaque ruck, c’est propre, c’est rapide.
Il faut qu’on soit plus agressifs dans les rucks, dans les
plaquages. »  

Author