Lou Jeanmonnot, le verdict tombe après la poursuite

Dans le ciel du biathlon féminin sérieusement obscurci ces
dernières semaines par les développements et conclusions de

l’affaire Julia Simon, les résultats de Lou Jeanmonnot sont
comme un coin de ciel bleu au milieu des nuages. Deuxième de la
dernière coupe du monde, la Française est repartie de plus belle ce
vendredi, à l’occasion du début de la deuxième étape de la nouvelle
saison.
Victorieuse du sprint sur la piste autrichienne de Hochfilzen,
elle fait plaisir à de nombreux observateurs.

Le public, bien sûr, et les fans de biathlon qui la suivent au
gré des épreuves, mais également les ancien(ne)s biathlètes
devenu(e)s consultant(e)s, à l’image de Marion Dorin-Habert.
Quadruple championne du monde en individuel et en relais, cette
dernière était justement à l’analyse de la course remportée par Lou
Jeanmonnot vendredi. Et elle n’a pas caché son admiration, et même
sa sympathie pour la biathlète.

« Lou, je trouve qu’on s’attache à cette personne. On
l’attend aussi, un peu comme
Eric
(Perrot), à diriger le biathlon mondial. » Et de
faire un constat sur ce dernier point. « C’est quand même
un poids qu’elle se met depuis plusieurs années. Elle est passée
tout près l’an dernier. Et là, de la voir rebondir, je pense que
c’est une grande satisfaction pour elle et puis nous aussi, on est
soulagés. »

Lou Jeanmonnot a encore du boulot

Désormais replacée au classement de la coupe du monde avec une
deuxième place, Lou Jeanmonnot sait toutefois que la saison ne fait
que débuter. Pour cette deuxième étape, il reste encore le relais
ce samedi, puis la poursuite qu’elle avait d’ailleurs remportée la
saison dernière. Il restera ensuite sept autres étapes dont la
dernière aura lieu du 19 au 22 mars 2026 dans les hauteurs
norvégiennes d’Ösla Holmenkollen.

Quoi qu’il en soit, la jeune femme de vingt-sept ans est lancée
et compte bien profiter de ce premier succès en Autriche pour
construire les prochains. Et pourquoi pas décrocher dans quelque
mois sa première coupe du monde. Mais c’est une autre histoire.