Loïs Boisson, le gros coup dur

Loïs Boisson a écrit une page d’histoire du tennis
français à Roland-Garros. Inconnue du grand public avant le début
de la quinzaine, la Dijonnaise est devenue le nouveau visage du
tennis français féminin. Conséquence de son incroyable épopée
jusque dans le dernier carré du tournoi.

Commencée dans l’anonymat, son
aventure s’est achevée en mondovision sur le court
Philippe-Chatrier. Après y avoir dominé Jessica Pegula en huitièmes
de finale et Mirra Andreeva en quarts, elle y a subi la loi de Coco
Gauff en demi-finale. Non sans quelques regrets. Et à celui de ne
pas avoir joué son vrai tennis contre l’Américaine, s’ajoute un
terrible oubli.

Elle, grande fan de Rafael Nadal
devant l’éternel, n’a pas profité de sa présence sur le
« Central » pour prendre une photo souvenir de la plaque
posée sur le court pour rendre hommage à l’immense carrière de
l’Espagnol. « J’ai fait trois échauffements
sur le Chatrier. À chaque fois je m’étais dit que je voulais
faire une photo devant la plaque, et je ne l’ai jamais
fait », a-t-elle confié devant les caméras de Prime
Vidéo.

Loïs Boisson trop concentrée 

« J’étais tellement
concentrée qu’au moment d’arriver, je n’y pensais plus. Donc je
n’ai pas ma photo sur le Chatrier avec la plaque de Rafa. Je suis
un peu dégoûtée d’avoir oublié à chaque fois », a-t-elle
poursuivi, consciente que ce n’est que partie remise : « 
J’aurai l’occasion de la faire l’année
prochaine. »

Loïs Boisson était d’ailleurs
présente dans les tribunes, le premier dimanche, au moment de la
cérémonie organisée pour l’ancien numéro un mondial.
« Lors de l’hommage à Rafael Nadal, auquel j’ai assisté
dans le court Philippe‐Chatrier, les gens applaudissaient tellement
qu’il a dû attendre dix minutes avant de pouvoir parler. C’était
incroyable, grandiose », a-t-elle raconté à
Paris-Match.