Loïs Boisson, le couperet est tombé

Loïs Boisson a pris une décision
radicale avant son entrée en lice à l’US Open.
Révélation des Internationaux de France 2025, avec à son crédit
une inoubliable demi-finale jouée contre la future lauréate Coco
Gauff, Loïs Boisson a depuis confirmé son éclosion. En remportant
notamment le tournoi de Hambourg sur terre battue le mois
dernier.
Pour autant, la jeune femme a pris une décision radicale et
lourde de conséquences pour la suite de sa carrière. En remerciant
son entraîneur Florian Reynet alors qu’elle s’apprête à prendre
part au dernier Majeur de l’année, à Flushing
Meadows, dès mardi contre la Suissesse Viktorija
Golubic. L’intéressée en a fait l’annonce ce samedi en conférence
de presse.
« Je viens d’arrêter avec mon entraîneur tennis,
souffle-t-elle, ainsi relayée par L’Equipe. Ça faisait un
moment qu’on avait un peu du mal à se comprendre. Sur certains
tournois, on avait besoin de se laisser du temps, chacun de son
côté. C’est un peu compliqué depuis le début de l’année. C’est pour
ça qu’à Hambourg j’étais partie avec Pauline (Parmentier,
ndlr). Juste avant Roland, j’avais fait le tournoi de
Saint-Gaudens aussi toute seule. Là , on a pris la décision.
»
Boisson avec Parmentier à New York
« On a essayé de faire au mieux, on a cherché des solutions
toute l’année, ajoute celle qui pointe aujourd’hui au 46e rang
mondial. On a juste remarqué en arrivant ici que ça ne pourrait
pas forcément continuer. C’est juste des détails où on n’arrive pas
à faire ressortir le positif de chacun donc c’est mieux d’en rester
là . Je le remercie quand même pour tout parce qu’on a vraiment fait
du bon boulot ces dernières années. Je lui souhaite le meilleur
pour la suite. De mon côté, on verra comment ça se passe après New
York… »
La Dijonnaise de 22 ans va donc s’attaquer à la grosse pomme
avec à ses côtés Pauline Parmentier, l’une de ses aînées sur le
circuit, actuelle responsable de la filière féminine à la
Fédération française de tennis et coach de l’équipe de France de
Billie Jean King Cup. « Pauline va revenir m’aider sur ce
tournoi ici », confie Loïs Boisson, qui à l’issue de l’US Open
compte « trouver un voire deux coaches qui peuvent se partager
les semaines ».
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