Loïs Boisson, la mauvaise nouvelle

Malgré son modeste classement,
Viktorija Golubic, son adversaire du premier tour à l’US Open,
s’annonce redoutable.
Loïs Boisson s’apprête à faire un saut dans l’inconnu à l’US
Open. Et pas seulement parce que la Française évoluera à New
York sans Florian Reynet, son entraîneur historique. La native de
Dijon a en effet mis fin à leur collaboration et comptera Ã
Flushing Meadows sur les conseils de Pauline Parmentier, la
responsable du tennis féminin à la FFT.
Alors que l’US Open ne constituera également que son deuxième
tournoi du Grand Chelem après Roland-Garros, où elle s’est révélée
à la face du monde en atteignant les demi-finales, seulement
éliminée par Coco Gauff, la future vainqueur, Loïs Boisson
disputera également à cette occasion seulement son troisième
tournoi sur dur dans le circuit principal.
Et après ses éliminations d’entrée, en double à Lyon en 2021 et
surtout la semaine dernière à Cleveland, Loïs Boisson sera en quête
dans la Grosse Pomme d’une première victoire en carrière sur dur.
Et la tâche ne s’annonce pas simple pour la Tricolore, désormais
46e joueuse mondiale.
Viktorija Golubic à l’aise sur dur
Viktorija Golubic, son adversaire du premier tour, ne pointe
certes qu’à la 77e place mondiale. Mais la Suissesse a
quelques arguments à faire valoir sur dur. Elle y a d’ailleurs
remporté le WTA 250 de Jiujiang en octobre dernier et reste sur un
quart de finale à Cleveland il y a quelques jours, battue par Wang
Xinyu, 34e joueuse mondiale, et une finale au Challenger
de Varsovie au début du mois d’août.
Pour autant, Loïs Boisson se veut confiante dans sa capacité Ã
briller sur dur. « Je me sens de mieux en mieux,
a-t-elle assuré. Le dur extérieur reste quand même une surface
qui n’est pas hyper rapide. Ça se rapproche plus de la terre battue
que du gazon. »
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