Lizarazu explique les problèmes de l’OM

Leader provisoire de Ligue 1,
l’Olymipque de Marseille a plus de mal en Ligue des champions.
Bixente Lizarazu a une explication.
Grâce à son large
succès validé ce samedi face à Brest (3-0), l’Olympique de
Marseille est monté provisoirement sur la première marche du
classement de Ligue 1. L’équipe de Roberto De Zerbi est donc à la
fête et tient le rythme sur la scène hexagonal, mais c’est en
revanche plus compliqué du côté de la Ligue des champions. Bixente
Lizarazu a donné son point de vue sur le sujet.
Le consultant de TF1 s’est exprimé ce dimanche sur le plateau de
Téléfoot. Et pour lui, la cadence et l’enchaînement de
matchs que doit gérer l’OM n’est pas simple. « Je pense
qu’il y a un plafond de verre, mais pas qu’à Marseille. Pour toutes
les équipes en dehors du PSG. Vous ne mesurez pas la difficulté de
jouer et le championnat, et la Ligue des champions. C’est beaucoup
d’énergie, même si l’effectif est plus qualitatif. »
Et le champion du monde 1998 d’expliquer la marche à suivre.
« Il faut être capable de gagner parfois en championnat en
jouant à 80% et j’ai l’impression que cette équipe de l’OM est tout
le temps à fond. » Les Ciel et Blanc seraient donc en
surrégime, ce qui expliquerait les trous d’air sur la scène
européenne. Mais l’exigence de leur entraîneur n’y serait pas non
plus pour rien. « (L’OM) a besoin d’être tout le
temps à fond. La méthode aussi de De Zerbi, et du coup il s’expose
à ses hauts et ses bas. »
Un OM très sollicité
Pour Bixente Lizarazu, la philosophie du tacticien italien n’est
pas à jeter, surtout au regard de la saison passée.
« S’ils ont des hauts et des bas comme la saison dernière
pour finalement finir deuxièmes du championnat, ce n’est pas si
mal. Mais il faut s’habituer à ça. Et même De Zerbi après son
match, il n’arrivait pas à comprendre cette chute de tension de son
équipe. »
Après quatre journées de Ligue des champions, Marseille pointe
au vingt-cinquième rang, tout juste hors des places qualificatives,
avec trois points au compteur. Tout n’est pas encore perdu.


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