“L’incompétence paie”, Giovanni Castaldi vide son sac

Le journaliste de L’Equipe
Giovanni Castaldi s’est fendu d’une charge médiatique corsée Ã
l’encontre d’une figure des instances sportives
françaises.
Incontournable acteur des soirées de la chaîne L’Equipe,
endossant même parfois le rôle d’animateur des débats, le
journaliste Giovanni Castaldi bien souvent n’a pas la langue dans
sa poche et n’hésite pas à jouer franc-jeu, y compris sur les
réseaux sociaux. Sa réaction épidermique à un article de quotidien
sportif de référence, mercredi, en témoigne.
L’intéressé sur son compte X a vertement réagi en effet Ã
l’informations suivante: « Amélie Oudéa-Castéra, seule
candidate en lice pour succéder à David Lappartient jeudi à la
présidence du CNOSF, va percevoir le même salaire que Brigitte
Henriques qui a occupé le poste entre 2021 et 2023, soit près de 9
000 euros par mois. »
Oudéa-Castéra « insupportable » selon Castaldi
Une info initialement publiée par le Canard Enchaîné et que
Giovanni Castaldi a commentée en ces termes: « Rarement vu
une personne aussi insupportable. L’incompétence paie et bien
visiblement. »
L’ancienne directrice générale de la Fédération française de
tennis devenue ministre des Sports en mai 2022, Ã deux ans des
Jeux Olympiques de
Paris 2024, est un personnage clivant qui ces
dernières années a multiplié les polémiques (sur sa rémunération Ã
la FFT, la finale de la Ligue des champions 2022 au Stade de
France, ses propos sur l’école publique ou encore sa prise de
position face à Noël Le Graët).
Alors qu’il était de coutume que la présidence du Comité
national olympique et sportif français soit assumée bénévolement,
Amélie Oudéa-Castéra a fait de sa rémunération au-delà des
100 000 euros brut par an une condition sine qua non à sa
désignation. Première femme nommée présidente du CNOSF, pour un
mandat observé entre 2021 et 2023, Brigitte Henriques avait obtenu
pareils émoluments en Assemblée générale à son arrivée aux
commandes.
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