L’histoire s’est répétée pour le PSG…

Le PSG a tendu l’autre joue contre Szeged. Depuis la fessée
reçue à Coubertin contre ces mêmes Hongrois (35-25) en huitièmes de
finale retour de la dernière édition de la Ligue des Champions, une
gifle synonyme d’élimination dès les barrages pour les joueurs de
la capitale, les Parisiens attendaient avec impatience de retrouver
leurs bourreaux de mai dernier. Malheureusement pour le PSG, ces
retrouvailles, ce jeudi soir lors de la 3e journée, cette fois sur
le parquet de Szeged, ne se sont pas du tout passées comme
l’espéraient les joueurs de Stefan Madsen.

Le PSG a en effet de nouveau subi la loi (31-29) des Hongrois,
qui ont ainsi enchaîné une deuxième victoire de rang après leur
succès de la dernière journée chez les Danois du GOG. Après avoir
longtemps couru après le score face à des Parisiens qui avaient
démarré la rencontre sur les chapeaux de roue mais peuvent s’en
vouloir de ne pas avoir su marquer ce but qui leur aurait donné
cinq longueurs d’avance au cours d’un premier quart d’heure
nettement dominé par les visiteurs, Szeged, revenu à un but grâce
notamment aux parades de Roland Mikler, avait arraché le droit de
regagner les vestiaires sur un match nul (17-17) après un dernier
but d’Imanol Garciandia, très en vue pendant les trente premières
minutes.

Trois jets de sept mètres
manqués coup sur coup !

Tout était à refaire pour le PSG, qui allait cette fois se
retrouver en position de chasseur face à un Janus Smarason déchaîné
après la pause. Les Parisiens, repassés un temps devant, ont
toutefois rendu coup pour coup, et sans jamais encaisser ce but du
break qui aurait pu tout changer. Plus exactement jusqu’à la fin de
ce match serré et indécis jusqu’au bout. Profitant de trois jets de
sept mètres manqués consécutivement (deux par le seul Sebastian
Karlsson, l’autre par Kamil Syprzak) par les partenaires d’Elohim
Prandi, privé de ces dernières minutes après s’être blessé sur une
mauvaise réception, Szeged n’a pas manqué la première balle de
match qui s’est présentée à lui.

Dans une ambiance de folie, Smarason, toujours aussi
inarrêtable, a ainsi donné deux buts d’avance aux Hongrois pour la
première fois du match, avant d’entériner le nouveau vilain tour
joué par son équipe aux Parisiens. Car le but de Pelika, qui avait
manqué un face très précieux quelques minutes plus tôt, n’a rien
changé à l’histoire. Une histoire qui s’est répétée bien amèrement
pour ce PSG qui s’était déjà incliné lors de son premier
déplacement (à Magdebourg lors de la 1ere journée).Vous avez dit
bête noire ?