Les négociations sur le nucléaire iranien prévues dimanche sont annulées

INTERNATIONAL – Une annulation qui ne surprendra pas, quelques heures après le début de l’attaque israélienne sur l’Iran et la riposte de Téhéran. Le sultanat d’Oman, qui joue le rôle de médiateur entre les États-Unis et l’Iran dans les discussions sur le nucléaire, a annoncé ce samedi 14 juin que les pourparlers prévus dimanche entre les deux pays n’auront pas lieu.

« Mais la diplomatie et le dialogue restent la seule voie vers une paix durable », a écrit le ministre omanais des Affaires étrangères Badr Albusaidi sur X.

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Dans la foulée, l’Iran a accusé Israël d’avoir sapé les pourparlers en attaquant son territoire. « L’agression du régime sioniste contre l’Iran, survenue au milieu de négociations » entre l’Iran et les États-Unis est « un signe supplémentaire de l’hostilité inhérente du régime [israélien] à la diplomatie », a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi lors d’un appel avec son homologue russe Sergueï Lavrov.

De son côté, le président iranien dénonçait au même moment la « malhonnêteté » des États-Unis dans ces discussions. La coordination d’Israël « avec les États-Unis pour leur agression contre le territoire iranien, en pleine négociation, témoigne de la malhonnêteté » des Américains, a déclaré Massoud Pezeshkian lors d’un appel avec le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif rapporté par la présidence iranienne.

Emmanuel Macron demande la reprise des discussions

Un peu plus tôt, un responsable américain avait, sous couvert d’anonymat, « espéré » auprès de l’AFP la poursuite des discussions. Le président Donald Trump avait appelé vendredi l’Iran à « conclure un accord » sur son programme nucléaire, prévenant que les « prochaines attaques » israéliennes seraient « encore plus brutales ».

« Je viens de m’entretenir avec le président iranien Massoud Pezeshkian », a annoncé de son côté Emmanuel Macron ce samedi 14 juin en fin de journée sur X. « La question du nucléaire iranien est grave : elle doit être réglée par la négociation. J’ai donc invité le président Pezeshkian à revenir rapidement à la table des négociations pour parvenir à un accord, seul chemin possible pour désamorcer la situation. »

Le président de la République indique avoir également demandé la « libération immédiate » de Cécile Kohler et Jacques Paris « otages du régime iranien dans des conditions inacceptables depuis plus de trois ans ».

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