23 October 2025 02:21

Les lourdes accusations contre Julien Cazarre

Alors que la direction de RMC a
envoyé un mail pour dénoncer des violences sexistes et sexuelles,
Julien Cazarre a été pointé du doigt pour des blagues
déplacées.

RMC est dans la tourmente, selon le spécialiste médias Clément
Garin. Le journaliste a révélé le mail envoyé par Karim Nedjari, DG
de la radio, à ses équipes, mardi, pour dénoncer les attitudes et
les propos de certains salariés.

« Certaines attitudes légères en apparence, peuvent
relever de violences sexistes ou sexuelles, et n’ont en aucun cas
leur place au sein de RMC et RMC Sport »,
a-t-il notamment
écrit, prenant soin de rappeler: « Les propos sexistes,
prétendument humoristiques, les commentaires sexistes, qu’ils
soient adressés à des journalistes et/ou à des personnes qui font
l’actualité, sont totalement interdits. »

Deux salariés seraient dans le viseur de l’ancien du Parisien:
le chroniqueur Ludovic Duchesne et l’humoriste Julien Cazarre, en
charge depuis la rentrée des Nuits du Cazarre enchaîné, de 00h30 à
01H30. Le comédien aurait été signalé auprès de sa direction pour
une blague douteuse auprès de certain(e)s de ses collègues.

Julien Cazarre, une blague qui ne passe pas

Alors que quelqu’un avait lancé sur un ton léger « Quel
alcool doit-on faire boire à une moche ? »
, l’ancien
de Canal aurait répondu « Si tu veux qu’elle oublie, le
mieux, c’est le GHB ou l’argent. »
De quoi créer un certain
malaise…

Mais à en croire un salarié de RMC, cette blague serait
« l’arbre qui cache la forêt ». « Dans les couloirs,
on est nombreux à penser qu’il y a eu d’autres signalements.
Nedjari n’a pas dû réagir pour juste deux petites blagues. Il y a
d’autres éléments,
a-t-il confié. Car pour travailler dans
cette rédaction depuis de longues années maintenant, les blagues
sexistes, homophobes et racistes, c’est malheureusement monnaie
courante. Là, sur ces deux signalements, on vise Cazarre et
Duchesne. Mais en réalité, c’est généralisé. »
Une situation
qui a forcé Karim Nedjari à réagir.

« Le respect de la place et du travail des femmes
journalistes dans cette rédaction n’est pas une faveur, ce n’est
pas un sujet, c’est une évidence. Et si ça ne l’est pas pour tout
le monde, alors il faut que ça le devienne, tout de suite »
,
a-t-il écrit, ajoutant : « J’exige que ce message se
traduise dans les faits, au quotidien : dans la manière de se
parler, de collaborer, de reconnaître le travail des uns et des
autres.»  

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