21 October 2025 04:52

Les frères Lebrun doivent arrêter !

De l’équipe de France sacrée
championne d’Europe en 1988, Patrick Chila a félicité à sa manière
Alexis et Félix Lebrun, ainsi que Simon Gauzy, sacrés champions
d’Europe ce dimanche.

Débarqués en Croatie avec l’étiquette de favoris, les Bleus
n’auront pas tremblé tout au long de ces championnats d’Europe. Et
la finale face à la Roumanie a même tourné à la correction,
l’équipe de France l’emportant 3-0 après trois victoires
tranquilles des deux frères Lebrun et de Simon Gauzy.

Vingt-sept après le sacre de la génération Gatien en 1998, la
France est de nouveau au sommet de l’Europe. Et pour Patrick Chila,
du dernier titre en 1998, ce sacre en appelle d’autres.
«  Je pense qu’il ne va pas y avoir qu’un titre, ça
va s’enchaîner pendant une bonne dizaine d’années. Ils ne vont
peut-être pas gagner tous les titres, mais ils vont en remporter
quelques-uns en Europe, ça c’est sûr »,
a-t-il ainsi
confié auprès de Ouest France.

« Oui, je les vois vraiment régner parce qu’ils sont
très jeunes, a poursuivi celui qui est toujours dans le staff de
l’équipe de France. De par leurs âges, leurs talents, les jeunes
qui sont derrières et qui n’ont pas joué comme Thibault Poret et
Flavien Coton, ces jeunes qui poussent et sont déjà très
forts…,
a-t-il poursuivi, ajoutant : « Ça va
être chaud pour les autres car c’est une Europe un peu
vieillissante. Il y a quelques individualités comme Jorgić
ou Moregard, mais c’est rare qu’il y ait trois joueurs de
ce niveau dans un même pays. »

« Cette génération est vraiment la plus forte »

Et pour Patrick Chila, cette génération est même déjà au-dessus
de celle de 1998 lorsque Jean-Philippe Gatien, sacré champion du
monde en 1993, était accompagné de Patrick Chila, Damien Eloi ou
Christophe Legoût, tous dans le Top 20 du classement mondial.

« Je pense qu’ils sont beaucoup plus homogènes et au
final, plus forts,
a-t-il admis. Et quand ils arrêteront,
je pense qu’ils auront un palmarès beaucoup plus fourni que le
nôtre. Je pense qu’on peut dire que cette génération est vraiment
la plus forte que le tennis de table (français) n’ait
jamais connue. »
De quoi d’ailleurs lui faire craindre de
disparaître des annales du ping français. « Je leur ai
envoyé un message pour leur dire que maintenant, il faut arrêter de
nous enlever des tablettes », a-t-il sourit.

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