16 June 2025 21:39

les États-Unis veulent protéger “ces adorables et étranges créatures”

Les États-Unis veulent inscrire sept espèces de pangolins comme en danger d’extinction, un classement qui permettrait de renforcer la lutte contre le trafic massif de ce mammifère, le plus braconné au monde.

Ces petits mammifères nocturnes que l’on retrouve en Afrique et en Asie sont chassés pour leur viande et leurs écailles, réputées pour leurs multiples vertus dans la médecine chinoise.

On estime qu’un million de ces animaux aurait été braconné au cours de la dernière décennie, notamment en raison de la demande en Asie.

“Huit espèces de pangolin font l’objet de restriction de commerce”

L’agence américaine de protection de la faune, “l’US Fish and Wildlife Service, propose des protections fédérales pour plusieurs espèces de pangolins en Asie et en Afrique”, selon un communiqué lundi, qui pointe le “déclin des populations de pangolins causé par la traque illégale de ces animaux sauvages, la perte de leur habitat et une mauvaise santé génétique”.

Jusqu’à présent, seule une des huit espèces de pangolin, le pangolin de Temminck ou pangolin terrestre du Cap, qui vit dans la savane et les zones boisées d’Afrique australe et orientale, bénéficiait de ce type de protection.

L’annonce de Washington a été applaudie par l’association Center for Biological Diversity qui oeuvre à la protection des espèces en danger.

“Je suis ravie que les États-Unis fassent leur part pour sauver ces adorables et étranges créatures”, a ainsi salué Sarah Uhlemannn, directrice des programmes internationaux.

Inscrites sur la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), les huit espèces de pangolin font l’objet de restriction de commerce.

Mais en dépit de ces protections, le trafic illégal de pangolin perdure et touche également les États-Unis. Selon les données officielles, 76 cargaisons contenant des morceaux de pangolins ont été saisies par les autorités américaines entre 2016 et 2020.

Article original publié sur BFMTV.com

Author