Les deux arrêts, c’est non !

C’est une rumeur qui bruissait dans le paddock depuis
plusieurs semaines. Afin de susciter plus de spectacle
lors des Grands Prix, l’idée d’imposer deux arrêts au stand aux
pilotes a été évoquée. Si elle a reçu le soutien du manufacturier
pneumatiques italien Pirelli, cette proposition n’a pas
convaincu les principaux acteurs de la discipline, sans
doute échaudés par l’expérience laborieuse de Monaco cette saison.
Malgré tout, elle a été inscrite à l’ordre du jour de la réunion de
la Commission F1, rassemblant représentants des écuries, de la FIA
et du détenteur des droits commerciaux du championnat, organisée ce
vendredi dans les bureaux de la fédération situés à Londres. «
Une proposition visant à étudier la possibilité d’imposer
deux arrêts au stand lors des Grands Prix a été discutée,
ainsi que des ajustements concernant les spécifications et la durée
de vie des pneus et l’utilisation de trois composés pendant la
course », précise ce communiqué.

Les livrées seront moins noir
carbone

Si « la discussion s’est concentrée sur les retours d’analyse et
de simulation des équipes et de Pirelli », les membres de la
commission se sont exprimés pour que les règles n’évoluent pas l’an
prochain. « Il a été décidé que les discussions sur ce
sujet se poursuivraient pendant la saison 2026 », ajoute
la FIA qui compte laisser le dossier sur la table. Une commission
qui a également évoqué plusieurs changements cosmétiques concernant
la livrée des monoplaces. Alors que la quête du moindre gramme en
moins a poussé les écuries à limiter au maximum l’apparition de
couleurs sur la coque en fibre de carbone, la donne va changer dès
2026. En effet, les membres de la commission « ont convenu
qu’au moins 55 % de la surface devait être recouverte de peintures
ou d’autocollants, au lieu d’être laissée en fibre de
carbone apparente ».

Le numéro ne sera plus
permanent

Une mesure prise afin « d’accroître la différenciation
visuelle entre les voitures ». En ce qui concerne les
pilotes, la possibilité de changer de numéro en cours de carrière a
reçu un écho positif alors que cette règle a été mise en place en
2014 pour imiter ce qui se faisait depuis de longues années en
moto. Enfin, les membres de la commission ont opté pour
repousser la date à laquelle le système de refroidissement du
pilote deviendra obligatoire en cas de chaleur jugée
extrême. « D’autres commentaires des pilotes seront
sollicités en parallèle avec l’Association des Pilotes de Grand
Prix (GPDA) », a conclu la FIA. Des décisions qui devront désormais
recevoir l’aval du Conseil Mondial du Sport Automobile, dont la
prochaine réunion aura lieu en marge du gala de remise des prix
organisé par la fédération.