Les Bleus y sont presque

Après le succès renversant de
Corentin Moutet pour ses débuts avec les Bleus, Arthur Rinderknech
n’a fait qu’une bouchée de Marin Cilic (6-2, 6-4) dans le deuxième
simple. L’équipe de France n’est plus qu’à un point de valider son
billet pour la phase finale de Bologne.
Les Bleus doublent la mise face à la Croatie et ne sont plus
qu’à une victoire de valider leur billet pour la phase finale de
Bologne en novembre prochain. Corentin Moutet, pour ses débuts avec
les Bleus, avait montré la voie, Arthur Rinderknech, l’autre joueur
choisi par Paul-Henri Mathieu pour disputer ses deux premiers
simples, a emboîté le pas de son nouveau coéquipier chez les Bleus.
Et de quelle façon !
Opposé au vétéran Marin Cilic (36 ans) devant le public croate,
ce vendredi sur la terre battue en indoor d’Osijek dans le cadre de
ce même Croatie-France comptant pour le deuxième tour de la phase
qualificative de Coupe Davis, le Varois n’a laissé aucune chance Ã
l’ancien numéro 3 mondial, balayé en deux petits sets (6-2, 6-4) et
une heure et demi de jeu par le récent huitième de finaliste de
l’US Open. A New York, seul Carlos Alcaraz, ensuite sacré pour la
deuxième fois de sa carrière à Flushing Meadows, avait eu raison
d’un Rinderknech en grande forme.
Le 57e au classement a encore démontré vendredi contre Cilic
qu’il terminait très fort cette saison. Le successeur de Moutet sur
le court croate lors de cette première journée réservée aux simples
l’a avoué ensuite : il était entrer sur le court dans un seul but :
prendre d’entrée le Croate à la gorge et ne jamais lui laisser
d’air.
Rinderknech a écœuré
Cilic
« J’ai essayé de lui marcher dessus, de l’écraser, c’était
le plan ». Un plan appliqué à la lettre par ce Rinderknech qui
n’a plus rien à voir avec le joueur emprunté et en manque de
confiance qu’il était encore il y a quelques mois. Métamorphosé, le
Varois n’a pratiquement rien raté dans cette rencontre qu’il a
abordé de la plus belle façon qui soit en éteignant très rapidement
les intentions de son si chevronné adversaire.
Non content de bien retourner sur les jeux de service de celui
qui était avant tout connu avant vendredi pour avoir souvent été le
bourreau des Français, le numéro 5 tricolore a fait un malheur
pendant tout le match sur son engagement. Et comme si cela ne
suffisait pas, il a su régulièrement distiller des amorties lorsque
le 60e au classement se trouvait en fond de court. La recette
parfaite en somme. Au double – composé de Benjamin Bonzi et
Pierre-Hugues Herbert – de jouer désormais. Mais la phase finale
paraît déjà toute proche pour ces Bleus qui ont vécu une première
journée parfaite.
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