Les Bleus veulent briser la malédiction !

Invaincus sur la scène olympique depuis deux éditions, les Bleus
du volley ne peuvent pas en dire autant sur le front mondial. Dans
toute l’histoire du volley français, l’équipe de France s’est
invitée uniquement une fois sur le podium du championnat du monde.
Et cette seule fois, qui s’était de surcroît soldée sur une
troisième place synonyme de médaille de bronze – le moins
prestigieux des métaux – remonte maintenant à 2002.

Les doubles champions olympiques, quatrièmes en 2014, leur
meilleur résultat depuis leur troisième place d’il y a vingt-trois
ans, rêvent chaque année de se mettre au diapason de leur
impressionnante domination olympique, avec ce nouveau sacre l’été
dernier aux Jeux de Paris 2024, quatre ans après celui de Tokyo. Ce
sera le cas le mois prochain, aux Philippines, tenteront de
succéder à l’Italie sur le toit de la planète.

Pour cela, Andrea Giani et les siens sont déjà basculés dans la
configuration préparation de ce Mondial philippin. Mais c’était
tout frais encore. Les dix-sept joueurs retenus par le
sélectionneur italien avaient en effet rendez-vous ce lundi midi à
Cannes, lieu du début du rassemblement pour Earvin Ngapeth et les
siens, qui délaisseront ensuite le Palais des Victoires, la salle
cannoise, pour le Japon, pour un deuxième et dernier stage,
programmé cette fois à Okinawa.

Les cadres de
retour

Dix jours après la désillusion de la Ligue Mondiale (élimination
en quarts de finale contre la Slovénie), les cadres font leur
retour. Ainsi, au même titre que Ngapeth, qui n’a plus porté le
maillot bleu depuis trois mois, Kévin Tillie, autre héros de Tokyo
et Paris, retrouve le groupe France pour ces Mondiaux.

Quentin Jouffroy et Joris Seddick font également partie des
dix-sept appelés, sachant que le groupe sera réduit à quatorze
avant le départ pour Okinawa. Benjamin Toniutti, capitaine
exemplaire de ces doubles champions olympiques à qui il ne manque
qu’une médaille mondiale, assure ce lundi dans L’Equipe
que tout sera fait pour réparer cette anomalie. Il y tient tout
particulièrement, d’autant que ce championnat du monde pourrait
constituer ses adieux à la sélection. Pour Toniutti, cela passe
déjà par réussir à concocter la même recette qu’à Paris.
« On doit recréer notre bulle collective, avec le staff,
les titulaires et les remplaçants. »

Les dix-sept joueurs convoqués :
Benjamin Toniutti, Antoine Brizard, Barthélémy Chinenyeze, Benjamin
Le Goff, Quentin Jouffroy, Joris Seddik, François Huetz, Jean
Patry, Théo Faure, Earvin Ngapeth, Timothé Clévenot, Yacine Louati,
Kévin Tillie, Timothé Carle, Mathis Henno, Jenia Grebennikov,
Benjamin Diez