Les Bleus, Risacher n’a toujours pas digéré…

Ah le naufrage du dernier Euro… Beaucoup de joueurs présents
lors de cette énorme désillusion de l’été dernier sont passé depuis
à autre chose. Pour certains, en revanche, cette déroute continue
de hanter leurs nuits. Zaccharie Risacher, qui disputait la
compétition pour la première fois, fait partie de ces Bleus qui
n’ont toujours pas digéré de quitter le tournoi, honteusement, dès
les huitièmes de finale après ce revers tout aussi peu glorieux
face à la Géorgie (80-70).

« Je garde malheureusement le souvenir du match contre la
Géorgie, avoue l’ancien joueur de Bourg dans L’Equipe ce
mardi. Il y a eu tellement de déception dans ce match (…) Dès le
début de la préparation, on a toujours fait en sorte de se donner
les moyens de représenter au mieux la France, de briller et de
faire un résultat. Mais ça ne s’est pas passé comme ça »,
regrette encore aujourd’hui et avec toujours autant d’amertume le
jeune ailier français d’Atlanta.

Le numéro 1 de la dernière draft de NBA garde d’autant plus ce
fiasco en travers de la gorge qu’il était certain que cette équipe
de France allait tout fracasser en dépit de son manque
d’expérience. « On était jeunes, c’est une réalité (…) Mais
j’avais le sentiment qu’on avait vraiment créé un groupe de
guerriers ».

Risacher veut « vite
rebondir avec cette équipe »

Au sortir d’un dîner à La Roche-sur-Yon au cours de la
préparation, Risacher s’était même couché des espoirs de sacre
européen plein les yeux. « Un soir, on est tous sortis au
restaurant à l’initiative de Guerschon notre capitaine. Tous les
éléments étaient réunis : une belle petite ville, de la bonne
bouffe et un groupe de potes. On s’est promis qu’on allait essayer
de faire quelque chose de grand et on était tous sur la même
longueur d’ondes. »

La suite a malheureusement donné tort au joueur des Hawks, qui
ne rêve maintenant que d’une chose après cette claque « amère
mais encourageante » : retrouver les Bleus pour prouver que
cette équipe a le potentiel pour atteindre des sommets. « J’ai
envie de retourner en équipe de France dès l’année prochaine pour
continuer à apprendre et vite rebondir avec cette équipe. »
Risacher en fait la promesse : « Je le garantis : elle reste
très solide. »