Les Bleus finalement pas dans le groupe de la mort !
Le tirage au sort de la Coupe du
monde 2026 a proposé un groupe très relevé à l’équipe de France,
avec notamment le Sénégal et la Norvège. Mais les Bleus pourraient
finalement échapper au fameux “groupe de la mort”.
A chaque tirage d’une grande compétition, on le guette, ce
fameux groupe de la mort. Et cette fois, pour la Coupe du monde
2026, il est peut-être bien pour l’équipe de France. Avec le
Sénégal, l’une des plus solides formations africaines, et la
Norvège, qui a survolé son groupe de qualifications (demandez à
l’Italie), il est clair que les Bleus vont avoir du travail lors de
la phase de poules.
Le classement Fifa, cependant, apporte une autre lecture à ce
tirage au sort. Fox Sports s’est ainsi attelé à calculer le
classement moyen de chaque équipe dans tous les groupes. Et il a
apparaît que le groupe I, finalement, est loin d’être le plus
dense. Contrairement à celui de l’Angleterre (Croatie, Panama,
Ghana) ou des Pays-Bas (Japon, Tunisie et un barragiste
européen).
Bien sûr, tout ceci n’est pas à prendre au pied de la lettre.
Pour la France, le classement moyen du groupe est plombé par le
futur barragiste. Fox Sports a pris la moyenne du ranking des trois
adversaires potentiels (Irak 58e, Bolivie 76e et Suriname 123e), ce
qui pèse assez lourd. Avec le Sénégal (19e) et la Norvège (29e), la
France (3e) a l’un des trios les plus relevés, avec celui du groupe
L (Angleterre 7e, Croatie 10e, Panama 30e).
Que vaut le groupe des Bleus, en vrai ?
On peut ainsi se demander s’il faut juger la valeur d’un groupe
au niveau moyen des quatre équipes, ou à la valeur des trois plus
gros morceaux. Avec ce format à 48 équipes, qui qualifient les huit
meilleurs troisièmes pour les seizièmes de finale, il n’est pas
anodin d’avoir un match a priori « facile » pour prendre
trois points et soigner sa différence de buts. Donc prendre en
compte la « faiblesse » du quatrième adversaire n’est pas
dénué de sens.
Le bémol, bien sûr, réside dans le niveau de confiance qu’on
peut accorder au classement Fifa. Celui-ci dépend des résultats
purs, et peut amener assez haut des nations qui ne croiseraient que
des adversaires d’un calibre assez faible dans sa zone
géographique. On peut ainsi penser au Panama, qui sort d’une
campagne éliminatoires sans les Etats-Unis, le Mexique et le Canada
(qualifiés d’office), ce qui lui a facilité la tâche. A l’instant
T, difficile de penser que le 30e du classement Fifa est du même
niveau que le 29e, la très en forme équipe de Norvège.
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