Léon Marchand, les lourdes accusations de Fabien Barthez

Devenu proche du père de Léon
Marchand, Fabien Barthez a pris sa défense de façon musclée lors
d’un événement organisé par son club des Dauphins.
Léon Marchand a changé de monde, l’été dernier, à l’occasion des
Jeux de Paris. Son incroyable quadruplé réussi dans le bassin de La
Défense Arena a en effet fait de lui une véritable icône du sport
français, ce qui n’est pas sans quelques inconvénients.
Le nageur toulousain génère désormais énormément d’attentes, que
ce soit dans les bassins ou en dehors. L’Equipe révèle ainsi que
certains étaient chafouins lors d’une soirée organisée au Zénith de
Toulouse par son club des Dauphins où étaient notamment conviés
élus et partenaires. La raison ? Léon Marchand n’avait pas
daigné venir…
Des critiques s’étaient donc fait entendre. De quoi faire
réagir… Fabien Barthez. Exaspéré, l’ancien gardien de l’équipe de
France n’a pas hésité à monter à la tribune pour prendre sa
défense. « J’ai pris la parole parce que j’étais un peu en
colère. Lâchez-le ! Il ne vous appartient pas »,
a-t-il expliqué.
« Léon ne doit rien à personne »
« Ce gamin me touche, ce qu’il vit résonne avec mon
histoire », a-t-il justifié, ajoutant avoir connu
« le même tsunami » après le sacre des Bleus à la
Coupe du monde 1998. Une situation qu’il a lui-même eu des
difficultés à appréhender et qui ne doit pas faire oublier
l’essentiel.
« L’important, c’est de se souvenir qu’on est là pour
s’éclater. Dans le foot, l’attaquant est là pour marquer, le
gardien l’en empêcher. Lui est revenu à l’essence de son sport,
nager pour battre ses propres records », a-t-il souligné,
ajoutant : « Mais l’extérieur voit les choses
différemment et veut obtenir quelque chose du champion. Sauf que
Léon ne doit rien à personne. Ni aux journalistes, ni aux
partenaires, ni au public. Ni même à ses entraîneurs qui
l’accompagnent sans attendre qu’il leur dise merci, juste qu’il
garde l’envie. »Â
« Dans tous les sports on joue, on doit préserver la
notion de plaisir, de défi intrinsèque, a-t-il encore insisté.
J’ai toujours dit que mon principal concurrent, c’était moi.
Léon est de ces sportifs qui se battent contre eux-mêmes, sans
regarder les autres. Ce qui lui a permis d’enchaîner les courses.
S’occuper de soi prend déjà beaucoup d’énergie, de temps, de
réflexion. »
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