Léon Marchand, le choc
La performance exceptionnelle
livrée par Léon Marchand, mercredi, sur le 200m quatre nages a
impressionné ses coéquipiers de l’équipe de France.
Il ne s’agissait certes que d’une demi-finale, mais la course
réalisée par Léon Marchand sur le 200m quatre nages aux
championnats du monde de Singapour est entré dans le livre
d’histoire de la natation. Conséquence de son incroyable record du
monde.
Le quadruple champion olympique à Paris en avait fait son
objectif prioritaire de ces Mondiaux, quitte à sacrifier le 200m
papillon et le 200m brasse. « J’ai envie de faire un
record du monde », avait-il confié à l’approche de la
compétition, encore frustré par les six petits centièmes qui lui
avaient manqué à Paris, il y a un an, pour faire tomber le record
de Ryan Lochte sur 200m quatre nages.
Et mercredi, Léon Marchand n’a pas seulement battu le record du
monde de l’Américain, quatre fois champion du monde de l’épreuve.
Il l’a explosé, pulvérisé, éparpillé façon puzzle. En 1’52’’69, le
Toulousain a nagé 1’’31 plus vite, suscitant l’admiration de ses
coéquipiers de l’équipe de France.
Léon Marchand, un « truc de ouf »
« Franchement c’est extraordinaire ce qu’il a fait. Je
pense que c’est l’une des plus belles courses de toute l’histoire
en natation. Parce que mettre une seconde et trois dixièmes au
record du monde, c’est génial », a salué auprès de RMC
Béryl Gastaldello, co-capitaine de l’équipe de France, qui ne tarit
pas d’éloges à son sujet : « J’aime beaucoup ces
gens-là parce qu’ils sont très humbles. Ils sont sympas et ils ne
se prennent pas la tête. »
Médaillé de bronze sur 100m dos, Yohann Ndoye-Brouard a confié
avoir été « choqué » par la course de Léon Marchand.
« Je ne savais pas s’il allait aller jusqu’au bout, chacun
avait son avis là dessus. Il y en a qui disaient qu’il allait
relâcher mais quand j’ai vu qu’il nageait 32″ au 50m brasse… C’est
un truc de ouf, franchement c’est impressionnant »,
a-t-il lancé.
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