8 October 2025 06:50

Léon Marchand et la France, c’est fini !

La famille de Léon Marchand a mal
vécu l’engouement autour du nageur toulousain après les Jeux
Olympiques de Paris.

Léon Marchand est entré dans une nouvelle dimension à l’occasion
des Jeux de Paris. Les quatre titres olympiques décrochés par
l’élève de Bob Bowman lui ont valu de devenir une véritable légende
du sport français et l’une des personnalités préférées des
Français.

 Mais ce nouveau statut n’a pas été facile à
appréhender pour le nageur toulousain. « Je vais perdre un
peu de liberté et de spontanéité parce que je ne peux plus sortir
au resto comme ça. J’ai besoin de m’organiser un peu plus, d’être
avec des gens, je ne peux pas faire mon shopping tout seul… Je mets
une casquette et des lunettes, j’essaie de me cacher un peu. Je ne
suis pas très reconnaissable donc en général ça suffit »,

expliquait-il au sortir des Jeux.

 Cette nouvelle dimension n’a pas non plus été
simple à vivre pour les proches de Leon Marchand au premier rang
desquelles sa famille. « J’ai très mal vécu la
surmédiatisation. Le champion est celui des autres. Mais l’enfant,
c’est le nôtre »,
a-t-elle confié à l’occasion de
l’événement « Demain le sport », organisé mardi à la
Maison de la Radio à Paris.

« Il ne revient plus, c’est trop dur »

Et Cécile Bonnet de raconter les difficultés rencontrées par
Oscar, le frère cadet de Léon Marchand. « Cela a été
difficile pour Oscar. Quand son frère est parti, on a pris un chien
mais ça ne remplace pas (sourire)…,
a-t-elle soufflé. Il y
a eu quelques soucis. Aujourd’hui, c’est mieux. Mais Léon prend
énormément de place. Je ne pouvais pas dire à Oscar qu’il était
moins fort. Il a voulu nager, il faisait n’importe quoi. Il arrive
à contrôler ses émotions aujourd’hui. »

Resté quelques mois en France dans la foulée des Jeux
Olympiques, Léon Marchand s’est ensuite exilé, que ce soit en
Australie puis aux Etats-Unis, où il a retrouvé Bob Bowman au début
du printemps. Et un retour dans l’Hexagone apparaît désormais
impossible. « Il ne revient plus, c’est trop dur. Il reste
aux États-Unis et c’est nous qui allons le voir quand nous
pouvons,
a expliqué Cécile Bonnet. C’est cher
payé. »

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