24 September 2025 04:37

Le XV de France en deuil après un accident de chasse

Le rugby français a vu l’une de
ses figures disparaître ce mardi après une chute d’une palombière
dans les Landes.

,Le monde de l’ovalie est sous le choc. Jean-Louis Bérot, ancien
joueur et dirigeant de l’US Dax et ancien international tricolore,
est en effet décédé ce mardi à 78 ans à la suite d’un accident de
chasse survenu à Saint-Laurent-de-Gosse, dans les Landes.

En train de monter dans sa palombière pour rejoindre deux amis,
l’ancien demi de mêlée aurait fait une chute d’une vingtaine de
mètres après que le câble de son ascenseur a cédé. Le natif des
Landes n’est pas mort sur le coup mais à l’arrivée des secours, son
pouls était très faible et les efforts des médecins pour le
réanimer sont restés vains.

Jean-Louis Bérot était une figure de Dax, sa ville natale. Non
seulement parce qu’il fut joueur, entraîneur et président de l’US
Dax mais également parce qu’une fois sa carrière terminée, fort de
son diplôme de kinésithérapeute, il s’était lancé dans l’aventure
thermale à Dax.

« C’est avec une immense tristesse que nous avons
appris ce jour le décès de Jean-Louis Bérot, ancien joueur
emblématique et figure de l’US Dax , 
a réagi le club
landais dans un communiqué. Le club n’oubliera jamais son
apport considérable à l’histoire de l’US Dax comme au rugby
français. Un hommage lui sera rendu lors de la rencontre Dax-Vannes
du jeudi 2 octobre à 21h au stade
Maurice-Boyau. »

21 sélections avec le XV de France

S’il reste lié à l’US Dax, Jean-Louis Bérot a également évolué
près d’une décennie au Stade Toulousain, y côtoyant notamment
Pierre Villepreux et Roger Bourgarel et disputant la finale du
championnat de France perdue face au CA Bègles en 1969 (11-9).

Capable d’évoluer à la mêlée comme à l’ouverture, Jean-Louis
Bérot évolua à 21 reprises avec le XV de France, participant
notamment à la fameuse tournée des Bleus en Nouvelle-Zélande en
1968.

« J’ai perdu un très bon ami. Nous avons joué au Stade
toulousain très longtemps ensemble, ainsi qu’en équipe de France.
Nous sommes restés en contact en permanence pendant ce temps-là.
Quand on s’appelait, on se surnommait « les associés »,
parce qu’on avait les mêmes idées sur le jeu, sur le rugby, la même
façon de concevoir non seulement le jeu, mais aussi la vie »,

a réagi Pierre Villepreux auprès de Rugbyrama, ajoutant :
«Jean-Louis, c’était un joueur qui n’avait peur de rien. Il
était libre d’oser tout ce qui lui passait par la tête et qui avait
toujours de bonnes inspirations. C’était un joueur très créatif et
c’est sans doute pour ça que je m’entendais bien avec lui. Moi ça
m’allait très bien. C’était aussi un battant, un guerrier qui ne
lâchait rien. Quand il est parti de Toulouse vers Dax, il est
devenu aussi une personnalité de la région dacquoise, comme son
père.» 

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