Le tournoi de Marseille déménage à Lyon

C’est la fin d’une époque pour le tennis marseillais. Après 33
éditions depuis 1993, l’Open 13 va quitter les Bouches-du-Rhône (et
donc changer de nom). La société qui organise l’ATP 250
traditionnellement disputé au mois de février, Pampelonne
Organisation, a officialisé l’information ce vendredi dans un
communiqué, précisant que le tournoi se déroulerait désormais à la
LDLC Arena de Lyon, dès la saison 2026.

« Ce choix est le fruit d’une analyse approfondie des
infrastructures répondant aux standards techniques, logistiques et
médiatiques imposés par l’ATP Tour. La LDLC Arena, équipement de
dernière génération situé au cœur de la métropole lyonnaise, répond
pleinement à ces exigences et offre toutes les garanties pour
accompagner le développement futur du tournoi », explique
l’organisation, filiale du groupe All In, dont l’Academy et le
Country Club dirigés par Jo-Wilfried Tsonga et Thierry Ascione se
trouvent à proximité de cette salle ultramoderne.

Comme prévu par l’ATP depuis plusieurs mois, qu’il soit resté à
Marseille ou pas, le tournoi se déroulera au mois d’octobre, et non
plus en février. « On va faire deux ans juste avant Vienne
(donc mi-octobre) dans le calendrier et une année entre
 »Bercy » (désormais à la Paris La Défense Arena, à
Nanterre) et le Masters (donc début novembre), ce qui est moins
bien. Il y aura trois tournois qui vont tourner sur cette date sur
ce cycle de trois ans avec Bruxelles et Stockholm », révèle
dans les colonnes de L’Equipe le patron de l’Open 13,
Jean-François Caujolle, qui va assurer la transition en
douceur.

Lyon, un tournoi longtemps
incontournable

Cela faisait plusieurs années que le Palais des Sports de
Marseille, inauguré en 1988, était jugé comme obsolète, et la
possibilité d’un déménagement à Lille avait même été évoquée lors
de la dernière édition de l’Open 13, remportée par Ugo Humbert.
C’est finalement Lyon qui a raflé la mise, et qui retrouve le
calendrier ATP. Le Grand Prix de Lyon était un moment
incontournable de la saison en salle entre 1987 et 2009 (victoires
de Noah, McEnroe, Sampras, Roddick, Gasquet…), mais il avait
disparu du circuit.

En 2017, c’est un tournoi sur terre battue, se déroulant la
semaine avant Roland-Garros, qui avait intégré le calendrier et
permis à des joueurs français de remplir leur palmarès (Tsonga,
Paire, Fils, Mpetshi Perricard), mais aussi à des cadors à la
recherche de confiance avant le Grand Chelem parisien d’engranger
des victoires (Tsitsipas, Thiem…), jusqu’en 2024. La capitale des
Gaules ne sera pas restée bien longtemps loin de l’ATP.