31 December 2025 17:40

Le Top 5 français de la rédaction

L’année 2025 a été riche en
événements sportifs. Les stars du sport, françaises ou étrangères,
nous ont impressionnés ou nous ont déçus. En ce dernier jour de
l’année, la rédaction vous livre son Top 5 français de 2025 (hors
football).

N°1 : Ferrand-Prévot est
redevenue la reine de la route

De retour cette année au cyclisme sur route au sein de la
formation Visma-Lease a bike après avoir notamment brillé en VTT
par le passé, Pauline Ferrand-Prévot a réalisé une saison 2025 tout
simplement magnifique. Dès le printemps, la Française a marqué les
esprits en remportant Paris-Roubaix, devenant au passage la
première Française à s’imposer sur les pavés de l’Enfer du Nord. Un
premier très beau succès, acquis au terme d’une course parfaitement
maîtrisée. Mais c’est surtout durant l’été que « PFP » a
définitivement changé de dimension au sein du peloton. Lors du Tour
de France Femmes, son objectif clairement affiché, la native de
Reims a dans un premier temps assuré avant de remporter les deux
dernières étapes, en montagne, ce qui lui a permis de finir en
beauté et avec le maillot jaune sur les épaules. Grâce à sa
constance et à sa domination sur ses principales rivales, la
championne olympique de cross-country lors des JO de Paris 2024 a
au final largement devancé sa dauphine Demi Vollering (2e, à
3’42’’). Avec un Monument, un Grand Tour et une présence
sur plusieurs podiums (2e du Tour des Flandres et 3e des Strade
Bianche), Ferrand-Prévot a signé l’une des saisons les plus
abouties du cyclisme féminin en 2025.
Pas encore
rassasiée, la Française tentera de faire aussi bien en 2026, elle
qui s’est déjà imposée comme une référence.

N°2 : Ogier, un record qu’on
n’attendait plus

Sébastien Ogier a un peu plus apposé sa marque sur l’histoire du
rallye. Quatre ans après son huitième titre, le Gapençais a su
tirer le maximum d’un programme partiel avec Toyota pour égaler le
record détenu par son aîné Sébastien Loeb. Dès le Rallye
Monte-Carlo, il a donné le ton avec une victoire autoritaire.
Absent en Suède puis au Kenya, Sébastien Ogier est revenu aux Iles
Canaries avec une deuxième place derrière Kalle Rovanperä puis des
succès au Portugal et en Sardaigne. Un podium qu’il n’a pas quitté
en Grèce avec une nouvelle deuxième place. Il a alors fait
l’impasse sur le rallye d’Estonie, qui lui a été positif car ses
rivaux Elfyn Evans et Kalle Rovanperä n’ont pas pris de gros
points. Plus que jamais dans la course au titre après avoir
terminé troisième en Finlande, Sébastien Ogier n’a plus délaissé le
baquet de sa Yaris pour les cinq dernières manches de la
saison.
Après une tournée sud-américaine quasiment
parfaite, avec la victoire au Paraguay puis un carton plein au
Chili, le Gapençais s’est installé aux commandes du championnat.
Une première place qu’il a dû abandonner à Elfyn Evans après sa
seule erreur de la saison, sur le Rallye d’Europe Centrale. Relancé
par un nouveau carton plein au Japon, il a su faire fi des pistes
cassantes d’Arabie Saoudite pour s’assurer un neuvième titre de
champion du monde, le premier pour son co-pilote Vincent Landais.
Annoncé sur dix rallyes en 2026, la question d’une dixième couronne
pourrait se poser.

N°3 : Gressier, l’improbable
double médaille !

En l’absence de Cyrena Samba-Mayela et Kevin Mayer, la
délégation française ne nourrissait pas de grandes ambitions de
médailles au moment de se rendre à Tokyo pour les championnats du
monde d’athlétisme. Et dès le deuxième jour de compétition,
l’improbable s’est produit ! Le 14 septembre, à 27 ans, Jimmy
Gressier est devenu champion du monde du 10 000m devant l’Ethiopien
Yomif Kejelcha, au terme d’une magnifique dernière ligne droite qui
restera dans la légende de l’athlétisme tricolore. Le rythme
relativement lent de la finale a joué en sa faveur (ils étaient 13
en lice pour la victoire à un tour de la fin), et Gressier
est ainsi devenu le troisième Européen titré sur cette distance et
le neuvième athlète français sacré dans une épreuve
individuelle.
Il a également décroché, une semaine plus
tard, la médaille de bronze sur 5000m derrière l’Américain Cole
Hocker et le Belge Isaac Kimeli. Le Nordiste a aussi battu cette
année les records de France en salle du 5000m et du 3000m, puis le
record d’Europe du 5km, avant de finir 2025 avec une jolie médaille
d’argent aux championnats d’Europe de cross. Ambitieux, Gressier
rêve désormais de titre(s) olympique(s) à Los Angeles en 2028,
avant de se lancer dans le marathon et le trail. Et si l’athlétisme
français tenait sa nouvelle star ?

N°4 : Magnier, le nouveau cador
du sprint français

En 2025, Paul Magnier a véritablement changé de dimension, lui
qui s’est imposé comme l’un des meilleurs sprinteurs du peloton. À
seulement 21 ans, le Français a enchaîné les victoires, et
notamment ces derniers mois, bouclant la saison avec un total
impressionnant de 19 succès. Dès le début de la saison, Magnier a
lancé sa moisson en s’imposant lors de la 1re étape de l’Étoile de
Bessèges, confirmant rapidement son efficacité dans les arrivées
massives. Au fil des mois, il a accumulé les victoires sur des
courses d’un jour et lors d’épreuves par étapes, avant de briller à
la fin de l’été lors du Tour de Slovaquie puis de Croatie, où il a
remporté plusieurs sprints (huit en tout). Mais c’est surtout lors
du Tour du Guangxi que le sprinteur grenoblois a frappé les
esprits, en remportant cinq étapes sur six, démontrant alors une
domination rare face à la concurrence. Avec 19 victoires en
2025, Paul Magnier fait mieux que tous les autres coureurs du
peloton, à l’exception de Tadej Pogacar, le seul à avoir plus gagné
que lui cette année (20 fois).
Une performance qui
confirme l’émergence du Français comme une référence majeure du
sprint mondial. Désormais, on a hâte de voir s’il arrivera à
confirmer en 2026, lui qui vise la victoire lors de plusieurs
classiques et qui sera présent au départ du Tour d’Italie dans
quelques mois.

N°5 : Grousset accumule les
médailles

Il n’y a pas que Léon Marchand qui fait briller la natation
française. Maxime Grousset s’est définitivement fait un nom l’été
dernier à l’occasion des championnats du monde organisés à
Singapour. En effet, le natif de Nouméa a ramené pas moins de
quatre médailles, dont deux en or, venant s’ajouter à celle sur le
100m papillon remportée à Fukuoka en 2023. Sur cette distance, il a
de nouveau fait parler sa puissance pour s’imposer en 49″62 devant
Noé Ponti et Ilya Kharun. Une performance qui lui a permis de
battre le record d’Europe de la distance, détenu depuis les Jeux
d’été de Tokyo par Kristof Milak. Pas rassasié, le Tricolore a
récidivé sur le 50m papillon en repoussant toujours plus ses
limites. Une distance sur laquelle il s’était déjà montré lors des
championnats de France en battant son propre record national.
Une référence qu’il a abaissée lors des demi-finales puis
de la finale, remportée en 22″48 avec Noé Ponti et Thomas Ceccon,
qui ont complété le podium.
Il a ajouté à ces deux titres
le bronze sur le relais 4x100m nage libre mixte et le 4x100m quatre
nages. Une année qu’il a terminée en fanfare lors des championnats
d’Europe en petit bassin. A Lublin, Maxime Grousset a remporté pas
moins de six médailles, dont l’or sur le 100m nage libre et le 100m
papillon. Des performances de bon augure avant une année 2026 qui
verra Paris accueillir les championnats d’Europe en grand
bassin.

Egalement cités : UBB, Boisson, tennis de
table, Vauquelin…

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