21 June 2025 18:56

Le Stade Français et le Racing respirent

Loin d’être dominateur, le Stade
Français Paris a dominé Bayonne quand Lyon a su faire craquer
Vannes. A la dernière seconde, Pau arrache la victoire face à
Montpellier alors que le Racing 92 a confirmé sa capacité à gagner
à l’extérieur avec un succès à Clermont.

Stade Français Paris 31-27
Bayonne

Le Stade Français Paris a joué à se faire peur mais peut
souffler après sa victoire contre Bayonne. Le Stade Jean-Bouin n’a
attendu que quatre minutes pour s’enflammer. Joe Marchant a bonifié
un ballon perdu par les Bayonnais pour aplatir en coin un essai
non-transformé. Alors que Joris Segonds a débloqué le compteur
basque, Zack Henry a une nouvelle fois manqué la cible. Dans la
foulée de cet échec, Paul Abadie est allé aplatir le deuxième essai
parisien, profitant d’une percée de Léo Barré pour aller à dame
avec la transformation a ajouté deux points au total des « Soldats
Roses ». Sauf que l’Aviron a réagi grâce à l’indiscipline
parisienne. Romain Briatte écroulant volontairement un ballon
porté, le troisième-ligne du Stade Français Paris a écopé d’un
carton jaune quand Bayonne a bénéficié d’un essai de pénalité pour
revenir à deux points. Zack Henry a alors redonné un peu d’air à
son équipe à l’abri en passant une pénalité. Toutefois, Swan
Cormenier a conclu victorieusement un ballon porté à un quart
d’heure de la pause pour permettre à l’Aviron de passer devant au
tableau d’affichage. Une dernière pénalité de Zack Henry a
toutefois permis aux Parisiens de virer en tête d’un point à la
pause. Dès la reprise, le buteur du club de la capitale a ajouté
trois points de plus. L’indiscipline bayonnaise est alors
intervenue avec Baptiste Chouzenoux puis Guillaume Rouet qui ont
reçu un carton jaune coup sur coup. Après avoir encaissé une
pénalité, les Basques ont poursuivi sur leurs fondamentaux avec un
nouveau ballon porté conclu dans l’en-but par Lucas Martin juste
avant l’heure de jeu, ramenant les siens à deux points. Toutefois,
Baptiste Germain a laissé son équipe à douze quelques minutes après
avoir écroulé un maul. Peu après l’heure de jeu, Thibault Motassi a
donné neuf points d’avance au Stade Français Paris. Sauf que, en
cinq minutes, Paul Alo-Emile, Setareki Turagacoke et Tanginoa
Halaifonua ont pris un carton jaune. Le score n’a toutefois pas
bougé avec une victoire précieuse du Stade Français Paris (31-27),
qui s’éloigne de la zone rouge quand Bayonne voit le podium
s’éloigner.

Lyon 36-21 Vannes

Les Lyonnais enchaînent devant leur public face à Vannes. Le LOU
a démarré tambour battant avec Vincent Rattez qui a aplati le
premier essai dès la première minute au terme d’une action menée à
grande vitesse par Semi Radradra. Léo Berdeu a alors manqué la
transformation. Les Vannetais ont répliqué à la fin des dix
premières minutes avec Thomas Moukoro qui a profité du travail de
ses avants pour forcer le passage et aplatir un essai transformé.
Sur leur lancée, après un échec de Maxime Lafage au pied, le pilier
vannetais y est allé de son doublé au terme d’une séquence de jeu
au près qui a déstabilisé la défense rhodanienne. Dans la foulée,
Vincent Rattez a répliqué pour rapprocher le LOU à deux unités. A
trois minutes de la pause, Félix Lambey a permis au club lyonnais
de reprendre la main au tableau d’affichage, là-encore au terme
d’une succession de temps de jeu au près. La transformation de Léo
Berdeu a permis à Lyon de virer en tête de cinq points à la pause.
L’entame du deuxième acte a vu les deux équipes se neutraliser.
C’est à l’heure de jeu que Pierre Boudehent a fait passer un
frisson dans le Matmut Stadium de Gerland, aplatissant le troisième
essai du RCV en faisant parler sa vitesse. Maxime Lafage a alors
permis à Vannes de passer devant de deux points sur la
transformation. La révolte lyonnaise a été sonnée par Camille Chat,
qui a fait parler sa puissance en coin pour aller à dame. Léo
Berdeu a remis le LOU cinq points devant avec un quart d’heure
encore à jouer. La fin de match a vu Vannes évoluer à quatorze
après le carton jaune reçu par Francisco Gorrissen, consécutif à un
contact au niveau de la tête de Davit Niniashvili. Léo Berdeu a
donné de l’air au LOU en passant la pénalité. En tout fin de match,
Camille Chat a validé la victoire de Lyon avec le quatrième essai
des siens. Avec ce succès (36-21), le LOU consolide sa cinquième
place quand Vannes reste bon dernier du classement.

Pau 40-38 Montpellier

La Section Paloise a tenu en haleine ses supporters face à
Montpellier. Un match spectaculaire qui a démarré par une pénalité
signée Hugo Reus dès la 8eme minute. Joe Simmonds lui a répondu au
quart d’heure de jeu mais, dans la foulée, le MHR a aplati le
premier essai. Cobus Reinach a surpris la défense béarnaise en
sortie de ruck pour aplatir en coin un essai non-transformé par son
buteur. Les Héraultais ont creusé l’écart peu avant la demi-heure
de jeu avec Gabriel Ngandebe qui est sorti du chaos pour donner
douze points d’avance aux siens. Aaron Grandidier a immédiatement
répliqué. Le champion olympique a fait parler sa pointe de virtesse
pour aplatir en coin avant de voir Joe Simmonds passer la
transformation. Alors qu’une nouvelle pénalité signée Hugo Reus a
redonné de l’air au MHR, le carton jaune pour Tyler Duguid après un
plaquage dangereux a fragilisé la formation montpelliéraine. Romain
Ruffenach en a profité à trois minutes de la pause pour aplatir le
deuxième essai des siens. Toutefois, la Section Paloise a bien viré
en tête quatre minutes après la sirène. Alors que Yacouba Camara a
été sanctionné d’un carton jaune pour une faute au sol, les Palois
ont profité immédiatement de cette double supériorité numérique.
Enfonçant le pack du MHR à cinq mètres de la ligne, les Béarnais
ont obtenu un essai de pénalité leur offrant six points d’avance à
la mi-temps. Un avantage que Fabien Brau-Boirie n’a pas manqué de
faire fructifier six minutes après la reprise, réceptionnant une
passe au pied de Joe Simmonds pour aplatir sans opposition. Billy
Vunipola a très vite réagi en aplatissant du bout du bras un essai
transformé par Léo Coly. Le match a changé à l’heure de jeu, après
le carton jaune reçu par Tumua Manu. Arthur Vincent a profité de
cette supériorité numérique pour ramener le MHR à un point, la
transformation étant manquée par son buteur. Après une pénalité de
Joe Simmonds pour Pau, Gabriel Ngandebe y est allé de son doublé
pour remettre son équipe devant à un quart d’heure de la sirène. Le
buteur béarnais puis Arthur Vincent ont chacun passé une pénalité
dans les deux dernières minutes du match. Mais, au terme d’une
séquence longue de quatre minutes au-delà de la sirène, Joe
Simmonds a tenté sa chance sur un drop qui offre la victoire à Pau
(40-38), qui se rapproche du Top 6. Montpellier retombe dans ses
travers avec ce revers.

Clermont 21-23 Racing
92

Le Racing 92 confirme être à l’aise loin de ses bases lors de ce
déplacement à Clermont. Dan Lancaster a lancé les hostilités avec
une pénalité au bout de quatre minutes. Toutefois, Barnabé Massa a
répliqué dans la foulée en aplatissant le premier essai du match en
force. Sauf que les Franciliens ne se sont pas laissés abattre avec
Max Spring qui a glacé le Stade Marcel-Michelin en inscrivant le
premier essai des siens à peine trois minutes plus tard. Dans la
foulée, Barnabé Massa a laissé les siens à quatorze dix minutes
pour un plaquage haut. Une supériorité numérique qui n’aura permis
au Racing 92 de n’inscrire que trois points sur une pénalité de Dan
Lancaster. En effet, Fabien Sanconnie a alors écopé d’un carton
jaune pour une faute cynique puis, dans la foulée, Folau Fainga’a a
réveillé le public clermontois, ramenant son équipe à un point sur
un essai non-transformé. Benjamin Urdapilleta s’est toutefois
repris peu avant la pause pour permettre aux Jaunards de virer en
tête de deux points à la mi-temps. L’entame du deuxième acte a vu
les deux équipes se neutraliser 20 minutes durant, les nombreux
changements n’aidant pas à retrouver du rythme. A l’heure de jeu,
Donovan Taofifenua a remis le Racing 92 devant au score au terme
d’une action collective réussie. Dan Lancaster a alors passé la
transformation pour donner cinq points d’avance aux Ciel-et-Blanc.
Ecart réduit à deux unités par une pénalité d’Anthony Belleau à un
peu moins d’un quart d’heure de la sirène. Le buteur clermontois a
très vite récidivé pour remettre son équipe devant au tableau
d’affichage. Sauf que c’est le Racing 92 qui a eu le dernier mot
grâce à une dernière pénalité signée Antoine Gibert. Malgré une
pression de tous les instants pendant cinq minutes après la sirène,
Clermont chute sur sa pelouse (21-23) et signe une cinquième
défaite de rang en Top 14. Le Racing 92, quant à lui, retrouve le
sourire et se donne de l’air dans la course au maintien.

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