Le rugby néo-zélandais frappé par un nouveau drame

Le rugby néo-zélandais est en
deuil, frappé par la mort tragique de Shane Christie. A seulement
40 ans.
Jonah Lomu, Sione Lauaki, Billy Guyton, Sean Wainui… Le rugby
néo-zélandais n’a pas été épargné par les drames et la mort précoce
de certains de ses plus combatifs éléments. Shane Christie était de
ceux-là lui aussi. Et il s’est éteint ce mercredi un mois seulement
après avoir soufflé ses 40 bougies. Comme Lomu voilà dix ans.
Son corps sans vie a été retrouvé ce jour à Nelson, chez lui en
Nouvelle-Zélande, par la police locale. Le média néo-zélandais
Stuff faisant état d’un probable suicide. L’intéressé avait dû
mettre un terme à sa carrière en 2017 après avoir subi en l’espace
d’un mois et demi trois à quatre commotions cérébrales. Ce tandis
qu’il évoluait sous les couleurs des Highlanders.
Des dommages au cerveau irréversibles
Depuis, le troisième-ligne souffrait de fréquents et persistants
maux de tête. Mais aussi de pertes de mémoire, de troubles de la
vision, voire de la parole, et de sautes d’humeur incontrôlables.
Engagé dans la prévention et la lutte contre les ECT
(encéphalopathies traumatiques chroniques), Shane Christie parfois
ne cachait pas son désarroi.
« C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le
décès de Shane Christie, a communiqué ce mercredi la
fédération néo-zélandaise de rugby. Il était passionné par le
coaching, occupant des postes d’entraîneur avec la province de
Tasmanie, pour leurs équipes féminines et masculines, et pour les
Highlanders ». « Nos pensées vont à sa famille, à ses amis et
à toute la communauté du rugby », ajoutent ces
derniers.
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