Le PSG, Deschamps ne veut plus en entendre parler

Didier Deschamps, le
sélectionneur des Bleus, a livré sa dernière liste en date ce
jeudi. Sans Ousmane Dembélé et sans Désiré Doué.
L’équipe de
France doit affronter l’Ukraine et l’Azerbaïdjan les
13 et 16 novembre dans le cadre des éliminatoires
du Mondial 2026. Ce jeudi, Didier Deschamps a ainsi
présenté à la presse la liste des 24 joueurs retenus pour
l’occasion. Avec des absents de taille en attaque puisque les
Parisiens Ousmane Dembélé et Désiré Doué manquent à l’appel
notamment.
En septembre dernier, ces deux joueurs précisément étaient
revenus de sélection blessés. Une situation qui avait provoqué
l’ire du PSG, qui s’était alors fendu d’un courrier au vitriol
adressé à la Fédération française de football « afin
d’appeler urgemment à un nouveau protocole de coordination
médico-sportive entre clubs et sélection nationale, plus
transparent et collaboratif, pour faire de la santé des joueurs et
de leur accompagnement médical une priorité
absolue ».
Depuis, les relations entre le club de la capitale et la FFF – a
fortiori le sélectionneur national – se sont nettement refroidies.
A un point tel que Didier Deschamps n’a pas franchement dissimulé
le malaise dans ses réponses du jour apportées au cas Dembélé.
« Ce n’est pas une bonne chose de ne pas l’avoir avec
nous, mais ne comptez pas sur moi pour remettre une pièce dans la
machine avec le PSG. Ils ont pris des décisions, comme
nous. »
« Je ne donne pas de leçon, moi », le tacle de Deschamps au
PSG
« Je ne donne pas de leçon, moi, enchaîne le
technicien bayonnais, ainsi relayé par L’Equipe, alors que la
direction parisienne avait ouvertement mis en cause le staff
tricolore dans la gestion des blessures de Doué et Dembélé il y a
deux mois. Jamais je ne me permettrais pas de dire quoi que ce
soit sur le PSG, Marseille ou n’importe quel club. Ils sont dans
leur quotidien, ils prennent leurs décisions, comme nous avons à le
faire. »
Et de revenir sur le processus de communication entre les clubs
et la sélection nationale: « Il y a toujours eu des
échanges, avec des examens, des images, qui sont communiqués dans
un sens comme dans l’autre. Après, qu’à un moment nos intérêts ne
soient pas les mêmes, c’est une certitude. Je ne suis pas là pour
modifier le protocole médical, même s’il y a des demandes faites
qui ne sont pas encore validées. Est-ce que les clubs peuvent avoir
un pouvoir de décision plus fort que les sélections ? Je ne suis
pas là pour le décider. »


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