Le journaliste, écrivain et réalisateur Philippe Labro est mort

Il aimait bien qu’on le compare à un « homme-orchestre ». Comme ces musiciens capables de jouer de plusieurs instruments en même temps, Philippe Labro était en mesure de mener de front plusieurs métiers. L’homme, qui vient de mourir à l’âge de 88 ans des suites d’un cancer, avait des goûts éclectiques. Il aura aussi, et surtout, eu plusieurs vies.
Né le 27 août 1936 à Montauban (Tarn-et-Garonne), troisième dans une fratrie de quatre – une place qui le « poussera toute sa vie à faire l’intéressant », analyse-t-il – , le garçon se tourne très tôt vers le journalisme après avoir gagné un concours d’écriture, organisé par Le Figaro en 1951. Cette récompense est déterminante dans son parcours. « Sans ce coup de pouce, l’adolescent peu sûr de lui et écorché vif que j’étais ne se serait jamais autorisé à rêver d’une carrière dans la presse écrite », confiait-il. À LIRE AUSSI Philippe Labro remet le couvertPhilippe Labro commence à travailler, en marge de ses études au lycée Janson-de-Sailly à Paris, dans les médias. Pigiste pour Le Journal des jeunes, il sèche l’école pour réaliser ses premiers sujets. « Ce métier m’a tout de suite plu. Jeune homme incertain, ne parvenant pas vraiment à distinguer ce qu’il voulait faire de sa vie, ce job m’a offert l’assurance de ne pas m’ennuyer et la liberté de côtoyer des milieux différents chaque semaine », précisait-il.
Un voyage déterminant aux États-Unis
Peu doué pour les études, c’est au cours d’un long voyage aux États-Un […] Lire la suite
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