Le gros coup de gueule de Roberto De Zerbi !

Roberto De Zerbi n’a pas aimé ce
qu’il a vu, dimanche, lors du choc entr entre l’Olympique Lyonnais
et l’Olympique de Marseille, les Ciel et Blanc s’inclinant sur le
fil (1-0) dans le Rhône.
L’Olympique de Marseille vit un début de saison décidément
compliqué. Et pas seulement en coulisses. Il en est de même sur le
terrain. Deux semaines après une défaite inaugurale à Rennes
marquée par la violente bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan
Rowe, les deux hommes en étant quittes pour devoir quitter le club
olympien, l’OM s’est en effet incliné sur la pelouse de l’Olympique
Lyonnais, dimanche, en clôture de la 3e journée de Ligue
1 (1-0).
S’ils avaient évolué plus d’une heure en supériorité numérique
en Bretagne avant d’être crucifiés par Ludovic Blas dans le temps
additionnel, ce sont cette fois les Marseillais qui ont joué
l’essentiel de la rencontre à dix. Conséquence de l’exclusion de CJ
Egan-Riley avant la demi-heure de jeu après une erreur technique de
Leonardo Balerdi au milieu de terrain.
Le capitaine marseillais, par ailleurs auteur d’un csc dans les
dernières minutes de la rencontre, a d’ailleurs pris ses
responsabilités devant la presse après la rencontre.
« C’est très dur. On était venu chercher les trois points.
Après l’erreur, je prends la responsabilité de l’expulsion de CJ.
C’est moi qui ai commencé. C’était triste comme soirée »,
a-t-il ainsi confié devant les micros. Des mots forts qui n’ont pas
ému Roberto De Zerbi, très agacé par la tournure des
événements.
« Ce n’est pas la bonne mentalité »
« Je n’ai rien à lui dire. Oui, il a fait une erreur.
Mais si j’ai des choses à lui dire, elles se disent dans le
vestiaire », a-t-il réagi avant de pointer du doigt la
mentalité de ses joueurs, apparus trop résignés à son goût.
« Je suis d’accord avec vous, surtout après l’expulsion.
On a souffert plus qu’eux même si, au final, ils n’ont pas
forcément beaucoup d’occasions. À 10 contre 11, c’était toujours le
cas même si on aurait pu mériter un peu plus sur cette
rencontre », a-t-il commencé.
« Je pense que nous avons provoqué tout seul
l’expulsion dont nous sommes sanctionnés. Nous avions le ballon.
Egan Riley est un jeune joueur de 2003. Cornelius était le seul
défenseur sur le banc. On n’a pas concédé beaucoup d’occasions,
même à dix contre onze. Mais il faut du courage et de la
personnalité. Si on pense que l’on peut se recroqueviller à cinq
derrière, ce n’est pas la bonne mentalité quand on veut jouer dans
un gros club », a-t-il poursuivi, le regard noir.
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