25 December 2025 18:29

Le Flop 5 international de la rédaction

L’année 2025 a été riche en
événements sportifs. Les stars du sport, françaises ou étrangères,
nous ont impressionnés ou nous ont déçus. En ce jour de Noël, la
rédaction vous livre son Flop 5 international de 2025 (hors
football).

N°1 : Hamilton, très attendu chez
Ferrari, mais décevant

C’était LE transfert de l’intersaison 2025. L’un des pilotes les
plus titrés de l’histoire rejoignait l’écurie la plus emblématique.
Pour l’année de ses 40 ans, Lewis Hamilton voulait régaler les
tifosi au volant de la Ferrari, et sa première photo aux côtés
d’une voiture rouge est devenue la plus « likée » de l’histoire de
la F1 sur Instagram. Mais la montagne a accouché d’une souris. Le
Britannique a terminé 6e du championnat des pilotes (une place de
mieux que l’an passé avec Mercedes), avec son pire total de points
depuis 2009. Pas aidé par une Ferrari seulement quatrième écurie du
plateau, Hamilton n’a jamais trouvé la clé lors de cette saison
sans podium, une première dans son immense carrière, pendant que
son coéquipier Charles Leclerc parvenait à glaner 86 points et sept
podiums de plus que lui. Disqualifié en Chine, le Britannique a
ensuite enchaîné onze Grands Prix dans les points, puis cinq autres
en septembre-octobre, mais ses quatrièmes places en
Emilie-Romagne, en Autriche, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis
resteront de tristes sommets dans une saison extrêmement
frustrante
, où il a en plus dû faire face au décès de son
chien. Le changement de réglementation en 2026, pour lequel il
s’est déjà montré très impliqué, lui sera-t-il bénéfique ?

N°2 :
Medvedev, une saison à oublier

A l’instar d’Alexander Zverev ou
Stefanos Tsitsipas, il incarne la génération post-Big Four, qui
n’est pas parvenue à s’affirmer avant l’arrivée d’une nouvelle
génération de cadors, celle de Carlos Alcaraz et Jannik Sinner.
Contrairement à l’Allemand et au Grec, Daniil Medvedev a au moins
réussi à gagner un tournoi du Grand Chelem (l’US Open 2021), mais
on a désormais du mal à l’imaginer en gagner un deuxième. L’avenir
nous le dira, mais l’année 2025 a peut-être été celle du début de
la fin pour le joueur de 29 ans, qui a commencé la saison n°5
mondial, pour la finir n°13, avec même quelques semaines passées au
18e rang. Daniil Medvedev n’a gagné qu’un match en Grand Chelem
cette année et a sauvé l’honneur en disputant deux demi-finales en
Masters 1000 (à Indian Wells et Shanghai). Il n’a pas toujours eu
un comportement approprié sur le court, à l’image de son triste
spectacle offert au premier tour de l’US Open contre Benjamin
Bonzi. Ce fut d’ailleurs le dernier match où son coach de
toujours, Gilles Cervara, était dans la box. Les deux hommes se
sont séparés le 31 août.
Medvedev a bien rebondi en
gagnant son premier tournoi depuis mai 2023,mais c’était l’ATP 250
d’Almaty, où il n’a battu aucun joueur du Top 40. Cela semble
insuffisant pour qu’il puisse se mêler à la lutte Alcaraz-Sinner en
2026.

N°3 : Le XV du Poireau au fond du
seau

Que la victoire du pays de Galles lors du Tournoi des 6 Nations
en 2021 semble déjà très, très loin. On se demande d’ailleurs
presque comment le XV du Poireau a depuis pu dégringoler autant et
aussi vite. Car, désormais, l’équipe qui évolue à domicile au
Principality Stadium de Cardiff enchaîne… les cuillères de bois !
En effet, après celle de 2024, les Gallois ont réalisé le doublé
cette année en finissant encore une fois derrière l’Italie. Symbole
de la très longue traversée du désert que connait le rugby gallois,
le 12 juillet dernier, les coéquipiers de Josh Adams mettaient fin
à une terrible série de 18 défaites de suite en battant le Japon
(31-22), eux qui n’avaient plus gagné avant cela depuis la Coupe du
monde 2023 (43-19 contre la Géorgie). Depuis, le bilan des joueurs
de Steve Tandy, qui a succédé à Warren Gatland et à l’intérimaire
Matt Sherratt, n’est pas bien meilleur avec un succès (24-23
contre… le Japon) pour trois défaites (28-52 contre Argentine,
26-52 face à la Nouvelle-Zélande et un terrible 0-73 contre
l’Afrique du Sud), lors de la tournée d’automne. Si Louis
Rees-Zammit a fait son retour en sélection après avoir tenté sa
chance en NFL, les motifs d’espoir ne semblent pas nombreux pour le
pays de Galles
qui se rendra en Angleterre et en Irlande
et accueillera le XV de France et l’Écosse lors du prochain Tournoi
du 6 Nations. La réception de l’Italie lors de la dernière journée
permettra peut-être au XV du Poireau d’éviter de faire la passe de
trois en ce qui concerne la peu convoitée cuillère de bois.

N°4 : Bagnaia n’a pas existé face
à Marquez

Francesco Bagnaia n’a pas su montrer son meilleur visage cette
année. Battu par Jorge Martin pour le titre en 2024, il a vu le
loup entrer dans la bergerie avec l’arrivée de Marc Marquez à ses
côtés. S’il a fait bonne figure en début de saison avec quatre
podiums sur les cinq premiers Grands Prix, dont une victoire à
Austin après la chute de l’Espagnol, « Pecco » est progressivement
rentré dans le rang avec une troisième place comme meilleur
résultat sur les onze Grands Prix suivants. Il est vite apparu
évident que l’Italien n’était pas à l’aise au guidon de la Ducati
modèle 2025. Il n’a ainsi pas pu s’accrocher aux frères Marquez et
l’espoir d’un troisième titre de champion du monde en quatre ans
s’est très vite envolé. Après son deuxième abandon de la saison à
Saint-Marin, il a retrouvé des couleurs à Motegi avec une victoire
mais surtout une certaine harmonie avec son matériel qui laissait
entendre qu’un retour en arrière avait été fait par Ducati le
concernant. Mais, après avoir vu son coéquipier célébrer
son titre mondial, Francesco Bagnaia a définitivement
sombré.
Mis à part une victoire lors du sprint en Malaisie
et une huitième place dans ce même contexte au Portugal, le pilote
italien n’a plus vu le drapeau à damier. Avec seulement quatorze
points inscrits sur les cinq derniers Grands Prix, il n’a pas
résisté au retour de Marco Bezzecchi et Pedro Acosta pour échouer à
la cinquième place du championnat, bien loin de ses ambitions.

N°5 : Evenepoel, un bilan bien
maigre

Tadej Pogacar ayant décroché 20 victoires en 2025, les autres
coureurs ont fait pâle figure à ses côtés. Et c’est notamment le
cas de Remco Evenepoel. Pour l’année de ses 25 ans, le Belge n’a
pas fait d’énormes étincelles, et sa saison s’est même terminée par
un départ de son équipe historique, Soudal-Quick-Step, pour
rejoindre une formation mieux équipée pour les Grands Tours, Red
Bull – Bora Hansgrohe. Victime d’un accident en décembre 2024,
Evenepoel n’a pu commencer sa saison que le 18 avril, où il s’est
d’ailleurs imposé sur la Flèche brabançonne. Mais il a ensuite été
battu au sprint par Skjelmose sur l’Amstel Gold Race et n’a rien pu
faire sur la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège contre
Pogacar. Sa quatrième place sur le Dauphiné, à plus de 4 minutes de
Pogacar et 3 de Vingegaard ne laissait pas augurer d’excellentes
choses pour le Tour de France. Et lors de la 14e étape,
alors qu’il était 3e du général à 7’24 du Slovène et 4’07 du
Danois, il a abandonné, révélant ensuite souffrir d’une côte
cassée.
Le Belge a mieux fini la saison, devenant champion
du monde et d’Europe du contre-la-montre, sa grande spécialité.
Mais dans les deux courses en ligne, puis sur le Tour de Lombardie
pour finir la saison, il a dû s’avouer vaincu face à Pogacar. Comme
les autres, le Belge n’a pas trouvé la clé pour battre le Slovène,
alors qu’il a d’énormes qualités. Y parviendra-t-il au sein de sa
nouvelle équipe ?

Egalement cités : Roglic, All Blacks,
basketteurs espagnols, Var Aert, Djokovic…

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