16 September 2025 06:40

Le fan club d’Hadjar grandit encore…

Sébastien Loeb, qui s’était
mesuré samedi dernier au prodige français de 20 ans sur la piste de
Magny-Cours, ne tarit pas d’éloges lui non plus sur Isack Hadjar.
Le duel avait toutefois tourné court, dans la mesure où le nonuple
champion du monde WRC a calé.

Le fan club d’Isack Hadjar grossit encore. A seulement 20 ans,
le prodige français ne laisse déjà personne indifférent dans les
paddocks, où personne n’ose remettre en question son talent,
monstre. Mais il n’y a pas que le monde de la F1 qui s’est pris
d’admiration pour celui qui fait ses classes actuellement dans le
baquet de Racing Bulls mais pourrait très vite être promu au volant
de Red Bull. Ainsi, Sébastien Loeb, véritable légende française du
sport automobile, est lui aussi tombé sous le charme de la pépite.
Les deux hommes figuraient à l’affiche du Red Bull Motormania, le
week-end dernier sur le circuit de Magny-Cours, et le nonuple
champion du monde WRC a quitté la Nièvre avec la quasi certitude
que son jeune compatriote irait très loin.

« Je pense qu’il peut faire une très belle carrière »,
avoue dans L’Equipe l’Alsacien, qui ne tarit pas d’éloges à son
tour à propos de celui qui avait terminé sur le podium d’un Grand
Prix pour la première fois de sa toute fraîche carrière, en se
classant 3e aux Pays-Bas le mois dernier, devenant du même coup le
plus jeune Français à réussir cette performance.

Loeb : « Ce qu’il
fait est génial »

« Ce qu’il fait est génial et rare pour un pilote qui
découvre la F1 (…) Il est toujours devant son coéquipier, il a
réussi un podium à Zandvoort, c’est assez exceptionnel »,
poursuit Loeb, dont le duel avec Hadjar qui constituait l’un des
rendez-vous les plus attendus de l’impressionnant programme de
samedi dernier à Magny-Cours a néanmoins fait pschitt.

Au moment de s’élancer – au volant de la Peugeot 208 T16 Pikes
Peak qui lui avait permis de s’imposer dans l’ascension de la
célèbre course de côte américaine en 2013 – le pilote de 51 ans a
en effet… calé. « J’étais peut-être trop impatient »,
avait rigolé ensuite Loeb, conscient que le défi n’était pas
simple. « Ce n’est pas une voiture faite pour ça. A Pikes
Peak, le chrono démarre une fois qu’on est parti. »

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