Le départ de Donnarumma passe mal

La parenthèse internationale refermée, Gianluigi Donnarumma a
rejoint Manchester, où va s’écrire un nouveau chapitre de sa
carrière. Après quatre années au PSG, le portier italien a en effet
été poussé dehors par les dirigeants parisiens. Conséquence de son
refus de prolonger son contrat et de l’arrivée de Lucas Chevalier à
Paris.

Et si ce départ n’était pas de son fait, l’ancien Milanais a
fait preuve de fair-play à l’égard du club de la capitale et de son
entraîneur. « J’ai toujours eu une excellente relation
avec le mister, a-t-il ainsi confié lors d’un point presse
avec la sélection italienne. Je l’ai apprécié car il a été
direct avec moi dès le stage de préparation. Je ne m’attendais pas
à partir la nuit où nous avons remporté la Ligue des champions,
mais cette saison, il est venu me voir et m’a dit ce qu’il
avait décidé à mon sujet et sur le rôle de gardien. Pour cela,
je ne peux pas être déçu. Il est normal que chacun fasse son choix
et il a fait le sien. »

Certains observateurs ont été bien moins tendres avec le PSG et
ses dirigeants. En témoigne la sortie de Faouzi Ghoulam, ancien
joueur de Saint-Etienne et de Naples, qui prépare désormais sa
reconversion entre un master de management et ses diplômes
d’entraîneur.

« Le PSG a fait une erreur retentissante »

« Le PSG a fait une erreur retentissante et a manqué de
respect à Gigio. Ils voulaient faire plaisir à Luis Enrique parce
qu’il a gagné, mais vous ne pouvez pas faire cela à un joueur
emblématique, décisif pour les victoires. Gigio fait partie des
deux, trois gardiens les plus forts du monde et fera partie des dix
du Ballon d’Or », a-t-il ainsi confié dans les colonnes de la
Gazzetta dello Sport.

« Si Guardiola n’était pas arrivé, que se serait-il
passé. Permettez-moi d’être clair : Chevalier est très fort, mais
je pose la question : si Gigio n’avait vraiment pas été aussi bon
avec ses pieds comme on l’a dit, assez pour inciter le PSG à
changer, est-ce que quelqu’un comme Pep l’aurait pris
? », s’est-il interrogé, ajoutant: « Cette
excuse n’a aucun sens. Je vis aussi à Paris et je connais des
histoires et des gens : je sais à quel point il était aimé et
respecté par ses camarades et son peuple. C’est un choix
inexplicable. Une chose stupide.»