Laurent Bonadei, c’est officiel
Deux jours après l’élimination
des Bleues contre l’Allemagne, en quarts de finale de l’Euro
féminin, Laurent Bonadei est fixé sur son avenir.
Les regrets sont toujours là . Deux jours après la douloureuse
élimination subie par l’équipe de France en quarts de finale de
l’Euro 2025 féminin, contre une Allemagne réduite à dix mais qui
s’en est sortie aux tirs au but (1-1, 5-6 tab), impossible
d’évacuer la déception et la frustration. Il y avait beaucoup mieux
à faire pour ces Bleues, brillante lors de la phase de groupes, et
Laurent Bonadei le sait. Sort-il pour autant fragilisé de cette
compétition ?
Interrogé par l’AFP, Philippe Diallo a tranché concernant
l’avenir du sélectionneur tricolore, nommé à ce poste après le
départ d’Hervé Renard à l’issue des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Et pour lui, pas question de changer quoi que ce soit.
« Après les JO, nous avons fait confiance à Laurent
jusqu’à la Coupe du monde (2027) avec pour ambition d’accompagner
la transition de cette équipe entre les générations »,
rappelle le président de la FFF.
« Onze victoires consécutives et une phase de groupe
réussie, il y a des choses positives à retenir. Mais avec beaucoup
d’humilité, il faut reprendre le travail et ce sera avec Laurent
Bonadei, poursuit-il, conscient que les Bleues sont passées Ã
côté de leur sujet face aux Allemandes. C’est une vraie
contre-performance, c’est la huitième fois dans les neuf derniers
grands tournois que la France est éliminée au niveau des quarts de
finale. »
Laurent Bonadei est fixé sur son avenir
« Il va falloir réfléchir avec le sélectionneur et les
responsables du foot féminin à la FFF sur la façon dont nous
pouvons mieux travailler, ajoute le patron de la
« 3F », qui ne remet pas en cause la décision prise par
Laurent Bonadei de se passer de Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et
Kenza Dali. Je suis président de la Fédération, nous avons un
sélectionneur et il lui appartient de faire ces choix forts. Il
nous appartient de le soutenir et c’est ce que je
fais. »
« Il avait pour mission d’assurer la transition des
générations au sein de l’équipe et il l’a fait avec
courage », conclut-il. Les Bleues auront une revanche Ã
prendre, les 24 et 28 octobre prochains, puisqu’elles retrouveront
la Mannschaft en demi-finales de la Ligue des nations féminine. Une
belle occasion pour Selma Bacha et ses coéquipières de vaincre le
« signe indien » évoqué par Philippe Diallo.
L’autre affiche du dernier carré opposera l’Espagne à la Suède.
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