27 September 2025 22:07

L’Angleterre sacrée à domicile

1994, 2014 et désormais 2025. L’Angleterre inscrit son nom au palmarès de la Coupe du monde féminine de rugby pour la troisième fois de son histoire. Devant 81 885 spectateurs réunis à Twickenham, à l’unisson pour soutenir les joueuses de John Mitchell, l’Angleterre a dominé le Canada en finale ce samedi (33-13) avec une très grande Ellie Kildunne.

Avec deux essais face aux Bleues, l’Anglaise a répondu à l’ouverture du score canadienne et l’essai d’Asia Hogan Rochester pour s’envoler individuellement après une course en solitaire et une élimination de quatre défenseuses pour terminer dans l’en-but. Si elle n’a pas été élue meilleure joueuse du monde au profit de la deuxième ligne canadienne Sophie de Goede – Kildunne ne figurait même pas dans la liste des possibles gagnantes – l’Anglaise a porté sa nation vers le sacre.

Efficace, l’Angleterre a construit son succès

Avec cinq essais infligés aux joueuses de Kévin Rouet, l’Angleterre n’a pas fait de détail. Le sélectionneur anglais souhaitait que ses joueuses soient efficaces et non « parfaites ». C’est le message reçu et appliqué tout au long de la compétition par les Red Roses. Invaincues et quasiment jamais inquiétées, les Anglaises ont compté sur des essais d’Amy Cokayne (19e), Alex Matthews (26e, 69e) et Abbie Ward (50e) pour valider cette troisième couronne. Avec 22 plaquages effectués, Morwenna Talling a prouvé une nouvelle fois toute l’intensité mise durant la rencontre pour s’imposer.

Un pack solide, des avants difficiles à manoeuvrer et une défense organisée, l’Angleterre a montré son agressivité pour dominer le Canada, qui a vu tout de même Asia Hogan Rochester inscrire un doublé. Insuffisant pour vraiment rivaliser avec les Red Roses de Sadia Kabeya, élue joueuse du match. Pour conclure en beauté la compétition, l’Angleterre a vu son sélectionneur John Mitchell recevoir le titre de meilleur entraîneur. Derrière l’Angleterre et le Canada, la Nouvelle-Zélande complète le podium après sa victoire face aux Bleues (42-26). La Néo-Zélandaise Braxton Sorensen-McGee (18 ans) a reçu le titre de la révélation.

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