Lando Norris, la grosse erreur qui change tout !

Alors qu’il pouvait être sacré
champion du monde ce dimanche, Lando Norris a subi la stratégie de
McLaren lors du GP du Qatar. Mais une grosse erreur, en fin de
course, change clairement la donne avant Abu Dhabi.
Tout s’est joué en quelques secondes. Lorsque Nico Hulkenberg
est parti à la faute, au 8e tour du Grand Prix du Qatar, toutes les
écuries ont rappelé leurs pilotes aux stands pour profiter de la
safety-car et bénéficier d’un arrêt moins coûteux. Toutes les
écuries ? Sauf McLaren, qui a laissé ses voitures en piste.
La suite du Grand Prix n’a pas donné raison aux hommes de Zak
Brown, et Max Verstappen en a profité pour cueillir une victoire
qui maintient le suspense dans a course au titre. « Oscar
(Piastri) a perdu la victoire et j’ai perdu la deuxième place. Nous
n’avons pas fait du bon travail aujourd’hui,
a confié Lando Norris, sans vouloir accabler son équipe.
Nous avons fait énormément de bonnes choses dans d’autres
courses, et nous avons gagné le championnat constructeurs il y a
six ou sept courses pour cette raison. »
Le Britannique pouvait être sacré champion du monde ce dimanche
en cas de victoire. Il devra donc patienter, et voit Piastri et
Verstappen se rapprocher avant le grand final à Abu Dhabi. Mais un
autre fait de course, passé un peu plus inaperçu, pourrait avoir
une grande influence.
Norris, deux points précieux offerts par Antonelli
A deux tours de l’arrivée, Norris a récupéré la quatrième place
en profitant de l’erreur de Kimi Antonelli, dans une séquence qui
n’a pas été diffusée pendant le direct. « Je suis
rentré un peu vite dans le virage 9, j’ai perdu l’arrière et je
suis sorti au large », a confié le pilote Mercedes,
penaud.
Au final, cette boulette d’Antonelli offre deux points de plus à
Norris, et permet au leader du championnat de compter 12 longueurs
d’avance sur Verstappen, et non pas 10. Ce qui fait que, si le
Néerlandais s’impose à Abu Dhabi, une troisième place suffira à
Norris pour être sacré champion du monde.
A moins d’un gros souci pour les McLaren, Verstappen devra donc
espérer que deux pilotes s’intercalent entre lui et Norris. Au vu
des dernières courses, George Russell (Mercedes) est un candidat
crédible, mais on peine à citer un autre nom pour venir troubler le
jeu, à la régulière. Et Piastri ? Dans pareille situation, on
imagine que McLaren passera (enfin) une consigne d’équipe pour
assurer le titre.


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