La voiture n’avait rien de plus à donner

La cinquième tentative a été la bonne. Ce dimanche soir, du côté
de Djeddah, à l’occasion du Grand Prix d’Arabie saoudite, cinquième
manche de cette saison 2025 du championnat du monde de Formule 1,
Ferrari a enfin réussi à signer son premier podium, alors que, plus
tôt, dans la saison, le Britannique Lewis Hamilton avait remporté
la course sprint du Grand Prix de Chine.

Pour cela, l’écurie italienne a, cette fois, pu compter
sur Charles Leclerc, qui, parti en quatrième position sur la
grille, a finalement terminé à la troisième place,
derrière l’Australien Oscar Piastri (McLaren) et le Néerlandais Max
Verstappen (Red Bull). A l’arrivée, lors de la traditionnelle
conférence de presse d’après course, le Monégasque s’est montré
satisfait de sa voiture.

Leclerc : « On a déjà 50
points de retard au championnat des pilotes »

Dans des propos rapportés par le quotidien sportif français
L’Equipe, Leclerc avait bien l’intention de savourer cette
troisième place, même si sa voiture ne lui donne pas, pour le
moment, autant satisfaction lors des qualifications : « J’ai
l’impression qu’on a maximisé tout ce qu’on pouvait faire. La
voiture n’avait rien de plus à donner. Je pense qu’on doit se
concentrer sur les qualifications parce que cela fait très
longtemps que je n’ai pas été aussi satisfait de l’équilibre de la
voiture. Je me sens très à l’aise. Malheureusement, le
potentiel de la voiture n’est tout simplement pas assez bon pour
obtenir un meilleur résultat en qualifications. En course,
le bon équilibre a porté ses fruits. Tout a été parfaitement
exécuté. La stratégie était excellente, les arrêts aux stands
aussi. On ne pouvait pas faire beaucoup plus. »

Toujours selon Charles Leclerc, son écurie pourrait bien se
rapprocher de la victoire : « Je pense qu’on est proches dans
le rythme de course. (…) On a déjà 50 points de retard au
championnat des pilotes (52 sur Oscar Piastri). Je ne veux pas
perdre plus que cela dans les prochaines courses. »