La simulation grotesque d’un joueur du XV de France
Coupable d’une mauvaise réaction
le week-end dernier en Top 14, en s’écroulant après un contact très
léger, l’international français Nolann Le Garrec a présenté ses
excuses…
La séquence a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Le
week-end dernier, lors de Perpignan-Racing (28-24), Nolann Le
Garrec s’est rendu coupable d’une simulation assez ridicule.
Lors d’un regroupement, le demi-de-mêlée du club francilien a
percuté le pilier gauche de l’Usap, Bruce Devaux. Après ce contact
loin d’être violent, l’international français (22 ans, 18
sélections) s’est jeté en sol en se tenant le visage. Et son
comportement, assez inhabituel en rugby, a été comparé à un
footballeur brésilien passé par le FC Barcelone et le Paris
Saint-Germain, dont le nom commence aussi par un N…
Voyant que cette action faisait parler d’elle, Nolann Le Garrec
a décidé de réagir et de présenter ses excuses, dans des propos
relayés par Rugbyrama. « Je voulais revenir sur la
situation de mon contact à la tête et ma réaction
inadéquate », explique-t-il.
« Ce n’est pas dans mes habitudes », plaide Le
Garrec
« Sur le moment, je reçois un coup d’épaule dans le
visage de la part du pilier de l’Usap et je ne perçois pas du tout
si c’est volontaire ou non. Sur l’instant, je ne sais pas si c’est
de la nervosité de sa part ou pas. À ce moment-là du match, la
tension était importante et nous venions d’ailleurs de recevoir
nous-même un carton jaune pour contact à la tête. Toujours est-il
que je n’ai pas su comment réagir à ce coup d’épaule. Après avoir
revu les images, je vois bien que ce geste était complètement
involontaire de la part du pilier. Je m’excuse auprès des arbitres
du match ! Je n’ai voulu manquer de respect à personne. Ce n’est
pas dans mes habitudes », confie-t-il.
Cette défaite à Perpignan n’a pas arrangé la situation du Racing
92 dans la course au maintien. Les Franciliens (11e) n’ont que
quatre points d’avance sur l’Usap, 13e et barragiste. Et il y a ce
week-end un derby de tous les dangers face au Stade Français (12e),
qui placera le perdant dans une situation très confortable. Nolann
Le Garrec voulait sans doute rapidement passer autre chose, et
laisser ce « couac » de Perpignan derrière lui.
Comments 0