La Rochelle accuse le coup

Ce dimanche en clôture de la 13e journée de Top 14, La Rochelle
a pris l’eau sur la pelouse du Stadium. Face à des Toulousains
déchaînés, les Maritimes ont subi une cinglante défaite (60-14),
encaissant neuf essais. Une démonstration de rugby, permettant aux
Toulousains de reprendre, seul, le fauteuil de leader du
championnat et de terminer l’année 2025, champion d’Automne.

Il n’y aura pas eu d’exploit pour les Rochelais, vainqueurs d’un
seul match à l’extérieur cette saison, sur la pelouse du LOU
(19-36) lors de la 8e journée. A Toulouse, Ronan O’Gara a peut-être
subi « la plus grande défaite de sa carrière d’entraîneur ici »,
comme il l’a expliqué en conférence de presse.

Pas le même sport pour O’Gara

Du dépit, de l’admiration, de l’abattement… Difficile de décrire
le sentiment de Ronan O’Gara tant la performance des Toulousains a
été grandiose. Avec un Dupont de gala, auteur de deux essais et
d’un récital dans le jeu (deux passes décisives pour Capuozzo et
Thomas), La Rochelle n’a pas vraiment pu s’exprimer, malgré
l’ouverture du score rapide de Niniashvili. Au final, les 60 points
encaissés par les Maritimes témoignent de la différence de niveau
observée ce dimanche au Stadium.

« J’ai l’impression qu’on joue des sports différents. Bravo à
Toulouse pour son timing, sa précision, son agressivité. C’est une
top performance pour une top équipe. Peut-être la meilleure équipe
de club dans le monde. C’est dur de savoir où on en est après
soirée pareille. On a besoin de réfléchir lundi et mardi, pour
faire un meilleur match contre Toulon », a déclaré l’entraîneur
irlandais.

Dur de retrouver des points positifs dans cette défaite. O’Gara,
lui, ne pouvait que constater l’écart entre son équipe et le
champion en titre. « On n’est même pas proches d’eux », a-t-il
avoué. Malgré cet écart, l’entraîneur rochelais aussi pointé du
doigt les nombreuses erreurs de son équipe, laissant Toulouse
profiter de chaque occasion. « Même si c’est une équipe de grande
classe en face, on l’a vraiment aidée. Ce n’est pas nous. C’est
impardonnable dans le sport de haut niveau. Il y a quand même des
choses intéressantes à apprendre. Est-on capable de le retenir et
de l’appliquer ? C’est ça, la vraie question. »