La recordwoman du monde épinglée pour dopage

C’est une véritable bombe qui a explosé dans le monde de
l’athlétisme. Ce jeudi après-midi suite au communiqué de l’Unité de
l’Intégrité de l’Athlétisme (AIU), Ruth Chepngetich a été suspendue
à titre provisoire. « L’AIU a provisoirement suspendu la
détentrice du record du monde du marathon, Ruth
Chepngetich, pour la présence et l’utilisation
d’hydrochlorothiazide (HCTZ), dans un échantillon prélevé le 14
mars cette année » peut-on lire en préambule de la sortie
médiatique de l’instance basée à Monaco. Cette substance est un
diurétique figurant parmi les produits interdits.

Sa mission vise à augmenter la production d’urine, et par
conséquent l’élimination de potentielles traces de dopage.
« Ces derniers mois, l’AIU a continué son enquête et a
décidé d’imposer sa propre suspension provisoire » a
informé l’AIU après avoir révélé que la Kényane avait suggéré
d’être provisoirement suspendue au mois d’avril suite à la
détection de la substance interdite. Brett Clothier, le directeur
de l’instance, a également rappelé que l’athlète aura le droit de
se défendre avant son passage devant un tribunal disciplinaire. Par
ailleurs, l’AIU ne commentera plus cette affaire avant son
dénouement.

Un record du monde douteux établi
à Chicago

Ce cas positif confirme malheureusement les soupçons des
observateurs. Détentrice du record du monde du marathon,
Ruth Chepngetich avait pulvérisé son propre record de plus
de quatre minutes à Chicago au mois d’octobre dernier
(2h09’56 », le record précédent était de 2h14’18 »). La
Kényane encourt une suspension de deux ans. Bien moins que son
compatriote Rhonex Kipruto, suspendu pour sa part six ans l’année
dernière. En raison d’informations jugées louches sur son passeport
biologique, l’athlète kényan a perdu son record du monde du 10km
établi en 2020 à Valence.